Contre le fétichisme de la marchandise et le spectacle étatique du mensonge terroriste
18 mai 2015 13:18, par halbAu final, malgré une analyse très poussée et un peu ethnocentrée, qui permet une fausse universalité par généralisation spécieuse et un mondialisme "superficiel", les fondements sont très manichéen ; pour Cousin, c’est soit "la société de l’être", soit celle de l’avoir or elles sont réconciliées par le dogme unitaire justement qui annule la simple la croyance voulant que des intérêts conflictuels soient possibles !
Se contentant des poncifs conditionnés de la "société de l’avoir" à l’égard de la religion, pour venir la concurrencer, c’est juste avoir énormément de retard sur ces questions et loin d’être avant gardiste, il reste sur une idée moderne qui à vécu et est morte depuis longtemps. Ce qu’il reproche à la religion, c’est pourtant les mêmes dérives que son projet bancale à rencontrer, mais qui dans le renversement dont il parle si bien, paraît fondé parce que concret, mais sorti des salles de conf et des cerveaux, rencontre la réalité qu’ils avaient réduis à des choses et leurs mouvements.."societé de l’avoir" dit il...
Je sais qu’on répondra que c’est ne pas un projet politique, puisque sans état mais que c’est la façon de vivre "normale" qui reviendra quand les hommes se débarrasseront volontairement de ce qui leur nuit..sans commentaire