Retenue fiscale à la source : l’esbroufe doublée d’un coup-fourré
20 juin 2015 10:37, par nanard_ritonQuand j’entends les mots "impôts sur le revenu", il y a maintenant un automatisme qui dans ma tête transforme ces mots en "intérêts de la dette".
Des chiffres (pour 2013) :
- montant de l’impôt sur le revenu : 62,24 milliards (56,47 en 2012, 49,22 en 2011 vous remarquerez la "légère" augmentation sous l’ère "normal" ou plutôt paranormal de Hollande).
- montant des intérêts de la dette : 49,5 milliards (46,3 en 2012 et 2011).
On peut constater que le montant des intérêt de la dette correspond a 80% du montant des impôts sur le revenu (en 2013).
Maintenant la dette c’est quoi : ce sont les politiques qui ont eu la bonne idée d’interdire a l’état de se financer lui même a taux zéro et l’obligation pour lui d’emprunter sur les marchés financiers avec intérêts sous prétexte d’éviter les abus des politiques eux-mêmes (éviter l’inflation par une trop grande création monétaire). Au lieu du risque théorique de l’inflation, nous avons maintenant le problème concret de la dette.
Le fameux article 123 du traité de Lisbonne est je sais bien connu des sympathisants d’E&R.
Mais a qui rembourse t-on cette dette ? la ça devient brumeux, en effet il y a dans ces opérations financières des clauses de confidentialité. Donc on ne sait pas, sauf le fait que 2/3 des créanciers de la dette sont des "non-résidents" disons plutôt établissements étrangers (que symboliquement j’appellerais Rothschild).
Le prélèvement a la source, c’est quoi le positif, payera t-on moins d’impôts ?
Comme nous le fait remarquer Mr. Gendre, cela pourrais permettre a des personnes d’accéder a des informations personnelles (banques par exemple qui ont déjà le moyen de vous profiler grâce a toutes vos opérations bancaires, vos achats).