Entretien avec Michel Drac sur l’actualité économique et financière
30 juin 2015 09:31, par Heureux qui, comme Ulysse...Laissons cette pseudoscience qu’est l’économie (science des ménagères en fait, telle qu’elle fut définie sous l’Antiquité... et qui aurait dû le rester) pour ne nous intéresser qu’à la réalité, celle que Michel Drac évoque très justement : la création de richesse n’est que la conséquence du travail (au sens mécanique du terme) produit par la dissipation d’énergie, tout le reste n’est que construction intellectuelle purement virtuelle (définition de l’économie aussi applicable au 11 Septembre, désolé pour les "complotistes"...).
Ainsi, si l’énergie est bien le cœur du sujet, c’est ici que l’approche de Michel Drac devient fausse car il évoque de manière arbitraire une alternative qui n’est pas la bonne. Pour lui et au regard de ses lectures, soit nous constaterons une baisse inévitable de la ressource énergétique disponible par habitant, soit une "révolution technologique" nous promettra un avenir "sympa".
Eh bien non, ce n’est pas ainsi que vont les choses !
La seule hypothèse non évoquée (la bonne donc) nous dit qu’une véritable révolution scientifique (le développement de technologies nouvelles n’étant que de la "petite bière" d’avant-gardistes à côté) a eu lieu et que nos zélites font tout afin que le nombre ne puisse y avoir accès avant que le projet mortifère du NOM n’ait été achevé. Ce n’est donc pas la pénurie mais la profusion d’énergie qui pose problème à nos zélus, ce qu’ils tenteront de masquer à tout prix (mais c’est une vielle habitude qui remonte à très très loin chez eux...) !
Imaginons un accès quasi-gratuit et pour l’éternité à l’échelle humaine à l’énergie... cela ne risque pas de faire l’affaire de nos zélus !
Cela dit, afin d’être parfaitement objectif et donc définitivement impopulaire, combien de temps faudrait-il à cette "Humanité" (que la facilité confine dans l’éloge de la médiocrité et retournée à son animalité première car déspiritualisée) libérée de la contingence énergétique pour voir sa population croître de manière exponentielle et détruire son refuge terrestre ? Pas beaucoup, assurément...