Je ne sais pas comment il faut interpréter ses propos, mais il y a une interprétation qui n’est pas fausse : la Grèce possède la 3ème armée européenne (après la France et l’Angleterre), la première en proportion de la population dans l’OTAN, et elle contribue énormément à la (relative) stabilité de la Méditerranée orientale.
Perdre la Grèce pourrait donc mener à un changement des rapports de force en Méditerranée orientale, d’autant plus en cas de rapprochement avec la Russie (très probable en cas de sortie de l’Euro), et donc avec la Syrie.
Inutile de dire que les américains (donc l’Europe), les turcs et les israéliens ne peuvent accepter cela. Le FMI mettra (enfin...fabriquera) tout le pognon qu’il faut pour que la Grèce reste dans l’UE, et surtout dans l’OTAN.
Avec leur NON, les grecs ont juste gagné un peu de poids dans le rapport de force économique, qui leur permettra de faire semblant de rembourser leur dette à moindre frais.
Perdre la Grèce pourrait donc effectivement provoquer une guerre à moyen terme en affaiblissant l’OTAN dans la Méditerranée, mais cela n’arrivera pas. Au contraire, la présence de la Turquie dans l’UE ressortira, et se produira probablement, rapidement.