Crise grecque : le diktat pour rien
19 juillet 2015 17:47, par scipionLes grecs, écrasés par les réformes scélérates ont voté extrême-gauche. Les leaders de cette extrême-gauche étaient déjà inféodés à l’europe, depuis le début, mais il fallait absolument, pour les euro-fascistes, faire comprendre au peuple « qu’il n’a aucune échappatoire c’est l’euro, l’austérité qu’il implique, la soumission et rien d’autre ! Les élections, c’est fini. »
Je pense de plus en plus que ce sont les eurocrotes qui ont demandé à Tsipras de faire un referendum pour prouver au peuple qu’il n’a pas le choix. « On vous laisse re-voter, mais cette fois on va vous abreuver de menaces, on vous coupe les vivres et vous allez voir que vous allez voter POUR notre politique d’austérité. »
Hélas pour les européistes, le peuple a voté contre l’austérité, malgré tout. Je pense de plus en plus que s’il n’y avait pas eu la farandole médiatique, la paranoïa créée par la fermeture des banques, ça n’aurait pas été 60 % qui aurait voté non, mais peut-être 80 ou 90 %.
Quoiqu’il en soit, les europ-tyrans ont dit aux grecs que « non = sorite de l’euro et de l’europe. »
Cela signifie que les 61% des grecs qui ont voté non n’avaient donc pas eu peur d’une sortie de l’UE et de l’euro, que le soutien de 75 ou 80% des grecs à l’euro (chiffres tant vantés par les médias) n’était que du vent.
Les allemands ont alors demandé à Tsipras de faire de l’ultra-austérité pour punir le peuple grec de sa double-insoumission (1 : élection de l’extrême-gauche, 2 : vote CONTRE l’austérité par referendum).
C’est une période très dure que va vivre la Grèce là > on va leur en mettre plein la tronche juste pour les punir, on les mettre sous occupation, non pas militaire mais bancaire. Si un grec s’en prend physiquement à des représentants de l’europe, on va accuser l’euroscepticisme d’être un extrémisme menant au terrorisme et on va le faire interdire. Le point positif c’est que s’ils en viennent ça, c’est qu’ils ont de moins en moins de soutien populaire.
Car de toute façon, cela ne va faire que monter l’euroscepticisme un peu partout en europe > là, l’UE a prouvé qu’elle était ennemie de la démocratie en imposant des plans que tout le monde sait qu’ils ne marcheront pas, de plus même la bourgeoisie allemande n’a aucune envie de payer pour les grecs et les italiens, or si le plan voté échoue, ce seront les scores de Merkel qui vont en patir. Plus l’euroland va connaître des difficultés, plus ses autorités vont durcir le ton.