C’était écrit d’avance. Le Conseil constitutionnel, comme son nom l’indique, n’est là qu’en soutien du pouvoir.
La France a un tel mépris pour l’« État de droit » qu’elle ne s’est même pas donnée la peine, en cinq constitutions, d’en avoir l’apparence. Alors pour le fond, vous pensez bien...
Tocqueville disait qu’ « à côté d’un prince qui violait les lois, il est très rare qu’il n’ait pas paru un légiste qui venait assurer que rien n’était plus légitime, et qui prouvait savamment que la violence était juste et que l’opprimé avait tort. »
En fait de légistes qu’avons-nous ? Des politicards recyclés, fort peu savants de surcroît, qui se fichent totalement de motiver leurs décisions. Enfin si, pardon. Ils nous assurent que toutes les mesures restreignant nos libertés seront mises en œuvre sous le contrôle de commissions et autorités administratives indépendantes (oui, ça existe)... composées des mêmes !
Mais tout cela est fait, dans la transparence, au nom des valeurs de la République. Rien de nouveau sous le soleil (de Satan).