Quand la France vend le patrimoine de l’Autriche au Qatar
30 août 2015 15:54, par LoulouEcœurement et tristesse !
Ca, c’est vraiment un coup de traître ! Hormis le fait de l’intérêt architectural et géographique de cet édifice dans la capitale autrichienne, alors que l’Autriche soutient grandement la francophonie avec succès et que les diverses activités du Palais Clam-Gallas rayonnent aux bénéfices de l’Autriche et de la France dans un élan comme rarement favorable, voire non égalé ailleurs (lycée français d’excellente réputation, haut lieu culturel de Vienne, expositions et notamment du savoir-faire français, réceptions diplomatiques d’envergure, conférences, réunions...), le ministre des affaires étrangères français décide de bazarder ce patrimoine et édifice nécessaire à la fonction comme au rayonnement de l’Institut Culturel Français qu’il accueille en ses murs.
Mais qu’est-ce qu’il croit l’antiquaire, que nous n’avons pas compris qu’il s’évertue à minutieusement détruire le génie français, brader sa culture, son économie et souiller sa diplomatie pour quelques billets à dessein ?
Je ne crois pas un seul instant au prétexte du coût de revient surdimensionné, notamment parce que le Palais accueille de nombreuses activités réputées. Mais, même si il s’avère être un réel problème, en considérant l’excellence du lycée français et les enfants d’élites du monde entier qui le fréquente, les protestations de tous ces gens, l’intérêt commun de l’Autriche et la France à conserver ce lieu et ses activités, je crois qu’il y a moyen de les trouver ces 4 millions d’euros...
A mon avis, l’objectif est ailleurs, soit une misérable revanche sur l’histoire, soit un agenda auquel répond l’antiquaire, dans lequel les intérêts français et autrichiens ne comptent pas, voire sont surtout incompatibles avec les ambitions et la mission de ce dernier.
« De son côté, le Quai d’Orsay estime officiellement que la France n’a plus les moyens d’entretenir un tel bâtiment, jugé surdimensionné et dont la rénovation, nécessaire, coûterait au moins 4 millions d’euros. Exprimés sous le couvert de l’anonymat, les avis sont plus nuancés : "Dans la maison, personne ne comprend les motivations réelles de cette opération alambiquée et qui se fait en catimini, mais Fabius y tient absolument", résume, gêné, un diplomate. »
Je serai curieux de savoir ce que le Qatar va en faire, vue la position judicieuse de l’Autriche. Et j’ose imaginer, de fait, que la France ne va pas financer d’autres "rapprochements moyen-orientaux", précisément là où on se gausse de la France...