Un des traits saillants des religions païennes antiques est la pratique du sacrifice humain.
Jésus, par son message d’amour, s’est trouvé en contradiction flagrante avec ces dernières. A la lumière de sa prédication, force nous est de désigner comme religion païenne y compris le judaïsme, qui, fatalement le sacrifiera sur la croix.
C’est ce qui explique aussi, par ailleurs, que Jésus ne faisait de distinction, de son vivant, qu’entre ceux qui ont la foi et ceux qui ne l’ont pas, indépendamment de leur appartenance religieuse. Avoir la foi voulant dire tout simplement croire et aimer, sans aucune idée de martyr.
En ce sens, le catholicisme est aussi une religion païenne, ce que son terreau romain ne pouvait manquer d’ailleurs de lui insuffler. D’où sa vénération pour la croix (symbole étroitement lié à Carthage, dont on connaît la voracité pour les crucifixions et les holocaustes au dieu Moloch Baal) censé reproduire le soi-disant sacrifice assumé de Jésus (agnus dei), sa propension aux bûchers et aux croisades (ces dernières lui étant venues par sa contagion avec l’islam conquérant, autre religion païenne, et son concept de guerre sainte), sans parler de son goût pour les saints et les vierges.