Face à la grande distribution, une coopérative laitière basque récolte 340 000 euros sur Internet
8 novembre 2015 00:45, par The Shoavengers, le réveil de la Farce
L’initiative est évidemment encourageante mais il reste de nombreux obstacles. Avec les structures actuelles, économiquement, il est très difficile de s’en sortir.
D’abord, vendre de qualité signifie CHER, quoi que certains en disent. Pour manger bio et bon, il faut au minimum doubler son budget alimentation. Impossible pour de nombreuses personnes et ménages. Même en se passant de PS4.
D’autre part, quoi qu’on achète, il faut avoir en tête que jusqu’à 80% du prix d’un produit est constitué de taxes et impôts (de la TVA à la CSG, des cotisations "sociales" aux dépenses obligatoires/légales des entreprises). Faire un geste c’est bien, mais quand vous savez que l’essentiel n’aidera l’entreprise et ses salariés que marginalement, c’est très agaçant.
Et comme un commentaire le précise plus haut (à vérifier éventuellement), il faut que ces entreprises "vertueuses" le soient jusqu’au bout. Quand on parle d’éco-système (économique ou écologique), il est vital, pour qu’il soit viable, que chaque maillon se tienne au précédent et au suivant, donc que les achats et méthodes de production et de travail de la dite entreprise soient elles aussi vertueuses.