À qui profite la formation d’une droite "hors les murs" ?
11 novembre 2015 19:43, par vapincumEn France comme en Italie, on a toujours eu une droite nationaliste qui appréciait fort peu l’alignement atlantiste du vieux continent. En France, il s’agissait de la droite gaulliste. En Italie, les néofasciste, même s’ils furent en grande partie infiltrés par les réseaux "Gladio", rejetaient la démocratie chrétienne pantin de Washington. Et même au sein de la démocratie chrétienne trouvait-on des éléments qui souhaitaient s’affranchir de la tutelle yankee. Comme le regretté Aldo Moro qui déplaisait autant à Washington qu’à Tel aviv (il faut se rappeler que le Pacte Moro accordait aux résistants palestiniens le droit de circuler sur le territoire italien).
Depuis que Marine Le Pen a accédé à la présidence du FN, ce parti est devenu l’incarnation de la droite gaulliste, c’est à dire d’une droite souhaitant libérer le pays des influences étrangères. Favorable à un monde multipolaire, elle fait peur à Washington.
Le point commun entre toutes les personnalités de droite citées dans l’article ? Depuis le Young leader Dupont Aignant, en passant par l’ex président de RSF, Robert Ménard, ONG de laquelle Jean-Claude Guillebaud démissionna tant elle lui semblait s’aligner systématiquement sur les positions des néo-conservateurs judéo-yankee), pour terminer par Philippe de Villiers issu d’une famille violemment anti-gaulliste, famille que semble caresser dans le sens du poil le pouvoir actuel puisque son frère Pierre de Villiers a été nommé en 2014 chef d’Etat major des armées, les Etats Unis et Israël ne sont pas perçus comme des menaces pour la paix mondiale, mais comme des alliés fidèles. Ils veulent créer un nouveau CNI, parti conservateur, libéral et atlantiste, qui fut dirigé par le pédophile Antoine Pinay.