Syrie, Daech, attentats de Paris : une lecture monétaire et géostratégique des événements
4 décembre 2015 08:57, par KomunisseBonne synthèse, mais si l’on espère encore que l’on puisse voir une bonne gestion du capitalisme, on peut affirmer au long de ces 50 années de crise, que ce n’est pas gagné, c’est du "lourd".
La chine intègre les SDR à hauteur de 10% ou DTS (« or papier ») FMI.
Le $ hégémonique repose principalement sur la force militaire des US qui pèse de tout son poids dans tous les accords économiques et repose également sur le chaos permanent, d’une multitude de conflits, il en était d’ailleurs de même pour la démocratie Athénienne.
Mais tout cela ne va pas au coeur du problème du système en lui même.
Quand nous observons ce qui se passe en chine, on peut relever qu’avant la crise de 2008 l’économie chinoise enregistrait des taux de croissance qui représentaient 12% de son PIB pour une par majoritaire d’export d’objets manufacturés.
Il n’en va plus de même après la crise de 2008.
La crise de 2008 ayant entraînée une baisse de la demande aux US & UE la chine essaya a développer son marché intérieur, investissant massivement jusqu’à hauteur de 11% de PIB, dans les infrastructures, des kms de routes, des villes fantômes ont été bâties, ne trouvant pas preneurs, ayant pour conséquences la formation d’une bulle, les réseaux bancaires marginaux qui avant 2008 n’étaient que pour peu dans l’économie chinoise, sont devenus de plus en plus important, pour atteindre un volume de 4.000 milliards d’euros soit près de 39% du PIB.
La chine comme bien des pays émergents n’a pas su développer la demande interne, l’endettement chinois à bondit depuis 2008 et atteint actuellement 282%, la majorité est à mettre au compte du secteur privé.
Si elle possède des réserves en $ colossales, celles-ci n’ont de valeur tant que la chine n’inonde pas le marché et tant que la chine n’y puise pas, car cela entraînerait une dépréciation.
On voit donc que malgré tous les efforts, la chine comme tous les pays arrivants à maturité du capitalisme, est obligée de monter d’un cran en allant vers les marchés fictifs et le crédit.
On peut donc comprendre que la problématique de la valeur est un missile qui se situe au coeur du système capitaliste.
Si le système permet aux ultra-riches d’accumuler encore plus de richesse à la marge et pour les citoyens lambada, ce système devient chaotique destructeur et augmente la paupérisation de l’immense majorité des individus.