École privée ou publique ? Une bobo face à ses contradictions
15 décembre 2015 17:16, par Le bon choixJe vais vous partager mon expérience :
J’ai passé toute ma scolarité dans des écoles privées catholiques et je ne remercierai jamais assez mes parents de m’y avoir inscrit !
Ce n’étaient pas des écoles de grosses têtes sûres d’elles mêmes et dominatrices, mais des petits établissements à faibles effectifs où il y a encore des messes (les grandes se faisaient à la cathédrale de la ville) des crèches à Noël, du catéchisme, une écoute des élèves mais une rigueur, c’est à dire que les élèves savent très bien ce qui est bon ou pas, à faire, à dire.
Si bien qu’il y a une très bonne relation avec les profs, dont certains sont encore des soeurs, loin du cliché rigoriste d’ailleurs, sans pour autant être devenues larvaires comme à Taizé. Et ces soeurs me faisaient cours .... de sciences et tout se passait bien.
Les directeurs n’était pas des francs-maçons en cravate mais des catholiques à la cool, en chemise, pour ne pas donner l’impression d’avoir le pouvoir et d’en abuser, comme le fait son collègue laïcard du public.
Il y a des croix dans les salles de classes et ça ne gène personne ... y compris les personnes d’origine immigrée qui étaient élèves, qui respectaient tout le ’’corpus’’ chrétien, car c’était des personnes choisies et de qualité. Il n’y avait ni racisme ni communautarisme.
Il y avait un vrai respect mutuel entre profs et élèves, on avait beaucoup de profs sérieux, loin de l’archétype gauchiste CGTiste fan d’art contemporain.
(Bon, comme vous tous, on s’est amusé à déstabiliser le prof d’histoire-géo quand il nous racontait ses mensonges. Mais on avait compris qu’il avait compris, et qu’il devait se taire pour garder son poste, au cas où un fils de kapo qui irait le dénoncer se trouvait dans la classe)
De plus, en 2002, personne n’a demandé à aller manifester contre Le Pen dans mon établissement.
Enfin, le niveau scolaire était extraordinairement bon, la moyenne de classe tournait à 14 minimum, chacun donnait du sien.
Et tout ça, c’était dans les années 2000.
Nous étions l’un des premiers établissement à avoir de l’informatique, les bulletins de notes et les moindres faits et gestes des élèves en ligne, vers 2008 comme ça, mais on l’utilisait à bon escient.
Je rigole quand au JT on te montre en 2015, une ’’nouveauté’’ : des ordis dans les écoles publiques (pour les utiliser d’une mauvaise façon et a outrance)... alors qu’on en avait 7 ans avant sans faire tout ce tapage médiatique.
Ces années furent merveilleuses !