Le Messie des chrétiens : une menace à la sécurité de l’Empire
25 décembre 2015 16:21, par Bug2410Ce que nous enseigne la prophétie de Marie, plus haut mentionnée, et l’esprit même des Évangiles c’est que ces puissants et ces prétentieux qui s’autorisent à dominer le monde seront « détrônés » et que les victimes de ces pouvoirs inventés, les pauvres et les humbles, seront élevées.
Sauf que cette “prophétie” est totalement détournée : elle sert à justifier, de la part des “primes démocraties”, l’attaque de pays à régime autoritaire, ou alors tribal, etc. pour y instituer, enfin, la démocratie, les DH... Et la liste de ces pays est longue : passée, en cours et à venir...
C’est donc plutôt cet effet pervers qu’il conviendrait de penser : le christianisme, par son ouverture d’esprit exceptionnelle, a pu conduire à la démocratie, qui ne parvient à survivre et à s’étendre qu’en s’alimentant des régions du monde perçues comme “non encore démocratisées” (islamiques, peuples premiers, etc.) et dont on se paiera les “frais d’intervention” en allant piquer leurs ressources naturelles.
Chercher l’erreur... “l’idée chrétienne devenue folle”.
Or, ce n’est pas vraiment une erreur : c’est la condition nécessaire de survie en Ce-Monde, apparemment dominé en son fondement par le second principe de la thermodynamique - autant dire par la dynamique prigoginienne d’auto-organisation par allo-exclusion, ou encore d’organisation d’îlôts d’ordre locaux (pays de l’OTAN : “voyous-judéo-christiano-athées-sciento-technicistes” par l’attaque d’autres formes d’organisation moins puissantes environnantes (sociétés “restées plus traditionnelles et respectueuses d’autrui”) ; cf. en biologie le parasitisme, voire les saprophytes - l’attaque d’organismes en décomposition.
Critiquer notre compromission à cette prédation planétaire (dansun sketch, Dieudonné parle de l’humanité comme d’une moisissure) ne peut donc passer que par une dure auto-critique, consuisant à une auto-limitation drastique : pacifisme, végétarisme, pauvreté assumée (surtout par rapport à la voiture, au chauffage... l’’informatique restant très problématique tant l’accession à l’internet s’avère une condition sine qua non d’efficacité dans la conscientisation et la militance dissidentes).
C’est plutôt en ce tréfonds psychophysique qu’il faudrait désormais mener la réflexion, ce qui est autrement plus dur, mais décisif, que de critiquer sempiternellement les méchants dominateurs... puisque la problématique ramène à soi-même comme le principal acteur-cible...