Pourquoi l’Occident ne pourra jamais vaincre ni pardonner à la Russie
26 décembre 2015 13:32, par SzczebrzerzyszczykowskiBonjour,
Je ne pensais pas lire un jour un article aussi délirant sur ER.
"La Russie a toujours possédé une énorme capacité à se mobiliser, à mettre en jeu toutes ses ressources pour atteindre un unique but humaniste et profondément moral."
Peut-être un Français peut-il "gober" ce genre de phrases. Quant à mon pays (qui a "sacrifié" encore plus en pourcentage de population), on y a rapidement compris que la Gestapo c’étaient des petits mickeys à côté du NKVD. La France qui a eu cette immense chance de ne pas être "libérée" du nazisme par l’Armée rouge (avec le Smersch et le GRU) ! Faites lire cet article aux Baltes, aux Finlandais, aux Ukrainiens : ils riront tous jaune. L’article sous-entend de plus que l’URSS était une continuation de la Russie, alors qu’elle était juste son inversion.
Et puisque l’article fait largement référence, de manière lyrique, de la 2e Guerre : même aux Français, faut-il rappeler qu’en 1940, les Panzers allemands fonçaient vers Paris et vers la mer avec de l’essence russe dans leurs moteurs ?
Je ne suis pas un anti-Russe congénital, tare dont on affuble souvent mon pays et mes compatriotes, parfois à juste titre d’ailleurs, mais il ne faut juste pas pousser mémé dans les orties. Je vois bien qu’en ce moment la Russie tente quelques chose, joue une partie d’échecs "serrée" contre l’Empire. Mais il faut raison garder. Ce genre d’article peut peut-être émouvoir les habitants des pays n’ayant pas de frontière commune avec la Russie, ce qui se traduit parfois par une puissante fascination. Ceux-là ne voient pas son cynisme. Nous autres "voisins", nous avons cet "humanisme" et cette "moralité profonde" inscrite jusqu’à dans notre histoire familiale. Je ne vais pas dérouler la liste. Je vais pas non plus verser dans un "ni pardon ni oubli" étranger à notre culture commune, mais à condition qu’on ne se fout pas de notre gueule à coup d’"humanisme" et de "moralité profonde".
À moins qu’il n’y ait dans l’article un second degré qui m’échappe…