Asphyxiés par le marché et les normes, les agriculteurs en colère manifestent dans l’Ouest
28 janvier 2016 11:01, par pranakundaliniLe RSI est en train d’assassiner l’économie française, et aucun politique, aucun média ne s’en émeut.
Il y a trois millions d’entreprises en France, petites ou moyennes dans leur immense majorité. Elles sont les seules à produire de la richesse dans notre pays. Ce qui signifie que les 66 millions de Français dépendent pour leur survie de ces trois millions d’entreprises. Or le Régime social des indépendants (RSI), la sécurité sociale de ces trois millions de chefs d’entreprise, leur prend la moitié, et parfois plus, de ce qu’ils gagnent ! On n’a jamais vu dans le monde une « protection sociale » à ce prix. Et bien entendu le bilan de toutes ces entreprises s’effondre, les conduisant inexorablement à la faillite, et la France à la ruine !
Que le RSI soit « un désastre », le Premier ministre, Manuel Valls, l’a dit sur RMC et BFMTV le 31 mars dernier. Quant à Thierry Mandon, qui était en charge au gouvernement de la réforme de l’Etat et du RSI il y a quelques mois, il n’hésite pas à affirmer sur LCP, la Chaîne parlementaire, le 18 décembre dernier : « Pour le RSI, il y a une urgence absolue. C’est un régime qui fait beaucoup de mal à plein de gens !"
Nous décrétons aujourd’hui la mobilisation générale. L’ordre de mission est le suivant : « Il faut tuer le RSI ! ». L’offensive va commencer par une attaque massive contre la RAM. La RAM, c’est la « Réunion des assureurs maladie », qui représente 57 % des activités du RSI dans l’assurance maladie. Or la RAM agit dans la plus complète illégalité.
La RAM réunit tous les assureurs privés français, qui se sont ainsi attribué le quasi monopole de l’assurance maladie des indépendants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les assureurs français ont toujours nié l’abrogation du monopole de la sécurité sociale, à l’ombre duquel ils mènent leurs juteuses et illégales opérations.
Mais les assureurs français ne pouvaient évidemment pas apparaître en plein jour dans la gestion de la sécurité sociale, parce qu’il aurait été ainsi démontré que
que celle-ci n’est rien d’autre qu’une entreprise privée soumise à concurrence. Ils ont donc constitué une association de la loi de 1901, qui est tout simplement le faux nez derrière lequel ils agissent.