Brigitte Bardot : "Pour les politiques, l’animal est un objet de rentabilité"
3 avril 2016 12:47, par dodieseLa cause animale, comme l’écologie et d’autres sont des causes, certes louables, mais qui abordent les choses par le petit bout de la lorgnette et épuisent les énergies dans des combats sans fins. Tant qu’on ne luttera pas contre la racine du mal au lieu de s’épuiser sur ses conséquences, on n’arrivera à rien.
Surveiller les abattoirs ? pourquoi pas. Mais si cela a le moindre impact économique cela va juste aboutir à tuer les abattoirs Français et européens tandis qu’on importera toute notre viande de pays à côté desquels toutes ces atrocités auront un air de Club Med pour animaux.
Ceci dit, la viande est un vice comme un autre (alcool, cigarette...) et n’est absolument pas une nécessité. Je suis végétarien depuis plus de 35 ans et je suis largement en meilleure forme et meilleure santé que la majorité des personnes de mon âge que je croise (pour être honnête je ne bois pas et ne fume pas non plus et, même si cela m’amène à renoncer à d’autres choses pour raisons financières, je mange bio. Tout n’est donc pas à mettre sur le compte du végétarisme).
Je ne suis pas pour autant un fana de la cause animale et je ne critique pas ceux qui mangent de la viande. La nature n’est, par essence, qu’un magma cauchemardesque de créatures grouillantes condamnées à mourir dès la naissance et qui se dévorent entre elles, vivantes et sans anesthésie, de l’amibe jusqu’au crocodile.