Un jour en France : vendredi 15 avril 2016
16 avril 2016 10:09, par fylyp82Mea culpa : j’aime suivre le foot à la télé. Beaucoup. D’où objection :
1) En fait les deux équipes sont à peu près au même niveau en termes d’effectif, avec un léger avantage pour Abou-City. Côté disponibilités, le QSG (Qatar Saint-Germain) avait par contre un avantage certain sur les deux rencontres, son taulier en défense (Thiago Silva) étant opérationnel , contrairement à celui du club anglais, (Vincent Kompany étant blessé depuis un bail). Sur le papier toujours, l’expérience de Blanc comme entraîneur reste limitée comparée à un Pellegrini qui a roulé sa bosse dans les championnats chilien, équatorien, argentin, espagnol et anglais.
2) Devant, la triplette mancunéenne Aguero/De Bruyne/Silva est autrement plus talentueuse que Di Maria, Zlatan et Cavani, trois joueurs incapables de tirer leur équipe vers le haut (avec une nuance pour Cavani, dont la débauche d’énergie et les replis défensifs devraient atténuer les critiques à son égard).
3) City a clairement joué avec le frein à main à l’aller (petit arrangement entre amis ?) mais a mis le pied sur l’accélérateur dès les premières minutes du retour, que ce soit au pressing ou à la récupération, étouffant les Parisiens qui, contrairement à ce que veut faire croire la presse française, a bien joué à son vrai niveau. Ceci, à une nuance près : l’absence de Verratti, qui est sans doute un des seuls dans cette équipe à avoir des c….
4) Quand il suffit que tu en mettes un sans t’en prendre aucun pour passer, tu bétonnes en 4-3-3 et t’attends le contre. Au pire, tu te découvres sur la fin. Le changement tactique de Blanc (3-5-2) a clairement trahi la fébrilité du club face à l’écart qu’il y avait entre le niveau de l’équipe sur le plan marketing et son niveau réel.
5) Le PSG et Liverpool se sont affrontés demi-finale de la coupe des coupes (compte aujourd’hui disparue) en 96-97. Le club britannique n’alignait une équipe de quais-inconnus (qui se souvient de Mac Manaman, Wright ou des débuts de Carragher ?) alors que Paris avait encore sa brochette de stars et de briscard (Raï, Loko, Leguen, Lama, Anelka, etc...). A l’aller, le PSG en avait mis 3 aux anglais. Au retour les anglais, pourtant largement inférieurs, en ont mis 2 et ont joué de malchance pour le 3e. Les parisiens ont été ce soir-là littéralement tétanisés par la ferveur d’Anflied. Comme quoi, ça date pas d’hier...