Vingt intellectuels plaident pour que la France recouvre sa souveraineté
13 juillet 2016 12:49, par DurandLe 5 juillet, Jacques Sapir commentait cet « appel des vingt » dont il est signataire :
« L’union européenne est morte. Nous avons le choix de vivre avec son cadavre, et ses pestilences, avec tous les risques qu’une telle politique comporte, ou nous avons le choix de l’enterrer. Mais, pour cela, il faut un nouveau traité, non pas un traité de replâtrage mais un traité refondant une communauté à la place de l’Union. Tel était, et est toujours, le sens de l’appel signé. Nous ne serons réellement débarrassé de l’UE que quand son successeur sera en place. Mais, pour se mettre réellement au travail, il est clair qu’il nous faudra une autre classe politique que celle qui, dans la majorité ou dans l’opposition, existe aujourd’hui en France. »
https://russeurope.hypotheses.org/5076
« Une autre classe politique » ?!!! Si c’est ça, être intellectuel… Sans compter que les autres pays signataires devront aussi remplacer la leur !… Et après il « suffira » de se mettre d’accord, hein ?…
Ce même Jacques Sapir qui prétendait le 24 juin dernier que « Continuer aujourd’hui à prétendre changer l’UE de l’intérieur, à tenir le discours convenu sur « l’Europe sociale » constitue un mensonge qui se double d’une impasse stratégique. », https://russeurope.hypotheses.org/5052 déclare aujourd’hui vouloir mettre en oeuvre un nouveau traité avant d’en finir avec l’UE actuelle…
Qui est dans le mensonge ?… Qui est dans l’impasse ?
Et avec qui, ce traité ? Avec les états baltes, qui fêtent leur collaboration avec le Reich dans les rues de leurs capitales ? Avec la Pologne, qui sera ravie de ce nouvel élan vers Moscou ? Avec les Anglais, qui viennent de quitter une UE qui entre dans sa phase de soins palliatifs et dont le spectacle pathétique rassurera les plus obtus des « bremain » ?
Avec qui ? Quelqu’un le sait-il ? Un détail, sans doute…
Comment penser que 28 pays qui se sont rendus malades les uns les autres puissent subitement être capables de s’auto-prescrire une potion magique susceptible de les guérir ? D’autant plus que chacune de ces nations a contracté un mal spécifique, lié à son identité propre...
Seraient-t’ils seulement capables de s’entendre pour organiser une fin concertée ?… Rien n’est moins sûr…
Si nous voulons guérir, il faut guérir nos nations. Et qui peut mieux guérir une nation que ses propres citoyens ?