A La Pythie, (votre réponse à mon attention) et à Listo :
Oui, dans l’absolu, mais la mise de côté de l’humain en surproduction, implique son remplacement par des machines de deux sortes :
1/ répressives, pour "tailler" dans la masse humaine, qui réagira à son déclassement.
2/ productives, pour assurer le maintien du niveau de vie de l’élite,
Ces deux axes impliquent une débauche de dépense d’énergie, qui même réservé à un très petit nombre, pourra maintenir le système quelques années, mais en aucun cas de manière pérenne !
Idem pour les ressources (métaux, etc...)
Donc vous êtes encore abusé par l’illusion de l’infini, sur une planète certes grande, mais finie.
Mais c’est logique, même nos grandes "zélites" n’arrivent pas à comprendre la notion de limite, donc je comprends votre raisonnement qui est cependant faux !
Il y a deux choses à prendre en compte :
1/ les ressources naturelles sont quasiment épuisées partout, et le recyclage n’y changera rien, d’autant que recycler implique une grande consommation d’énergie.
2/ Les fossiles, même l’uranium, c’est kif kif !
Alors à moins que les lois de la thermodynamique soient fausses, et que vous inventiez une machine à mouvement perpétuel, un système fondé uniquement sur la transformation de ressources non renouvelables, est inévitablement voué à s’arrêter à un moment, et ce moment est très proche.
C’est une question de niveau d’entropie, et vues les quantités de ressources déjà utilisées et gaspillées, le niveau d’entropie à atteint un niveau irréversible, qui fait que le système va s’arrêter.
Et comme l’explique Jancovici, ce n’est pas une perspective à 50 / 100 ans, non, c’est une petite ou quelques petites dizaines d’années pas plus !
Car il faudrait aussi intégrer dans le calcul, la capacité des humains relégués à la marge, et qui avec peu de moyens, sont capables de nuire beaucoup à ceux qui les oppressent, et ainsi glisser quelque belle quenelle dans le joli plan auquel vous êtes visiblement soumis ( surtout comme Listo, s’il peut en profiter au max...très XXIème siècle et occidental comme attitude...mais c’est un autre débat).
Ce paramètre est difficilement intégrable dans les calculs, et pourtant, ce peut être le paramètre le plus entropique et le plus décisif.
Adishatz
H/