Hystérie féministe : un Québecois réagit
2 novembre 2016 20:20, par StevC’est la tendance américaine du "Social Justice Warrior" (SJW), qui arrive en force en France, surtout via les réseaux sociaux, mais aussi avec une base militante encore marginale mais de plus en plus influente.
Le principe : Tout homme est un dominant, tout hétéro est un dominant, tout blanc est un dominant. Par opposition, toute personne qui n’appartient à ces catégories est dominée. Si tu es un homme (ou une femme) qui vit parfaitement bien d’être une homme (ou une femme) hétéro, tu es "cis-genre".
Mais ce n’est pas si simple, il y a le concept d’intersectionnalité.
C’est-à-dire : Un homme blanc domine une femme blanche. Mais la femme blanche domine la femme noire. Qui elle-même domine la personne "transgenre". Donc attention, si tu es une femme blanche, tu ne peux pas donner ton avis face à une femme noire, tu n’es pas réellement concernée. C’est le terme : Il y a les "concernés" et les "non concernés".
Le "mâle blanc hétéro cisgenre" n’est concerné par rien. Il n’a pas à donner son avis sur les rapports hommes/femmes pas plus que sur le racisme. C’est un privilégié. Un chômeur blanc est privilégié face à une employée de banque noire. La question du statut social n’entre quasiment pas en ligne de compte.
Tout est discrimination : La grammaire française est discriminante. L’Histoire de France est discriminante. Le genre "assigné" (c’est le terme utilisé par les "social justice warriors") à la naissance sous prétexte qu’on a un pénis ou un vagin est discriminant (on ne devrait pas décréter qu’un garçon est un garçon avant qu’il le décide lui-même).
La riposte se fait à base de "Check Your Privilege", de "male tears" de "white tears" condescendants ou agressifs dés que vous émettrez un avis contradictoire face à ces militants.