Napoléon Ier, Austerlitz, Napoléon III et la journée du 2 décembre
3 décembre 2016 10:55, par ursusA propos de Napoléon et des religions, il appliquait la maxime "A Rome, fait comme les romains".
Il avait clairement déclaré que, s’il en venait à constituer un Etat dans les pays musulmans, il épouserait la religion de Mahomet.
En ce qui concerne la religion catholique, après la période révolutionnaire très anti-cléricale (attisée par les loges ?), la signature du Concordat a permis à la fois de remettre au premier plan la religion catholique et de "contrôler" les instances religieuses (en particulier la papauté) majoritairement défavorables à l’Empire.
On reproche souvent à Napoléon Bonaparte la guerre de Vendée, mais celle-ci était déjà d’actualité avant sa prise de pouvoir. Il n’a fait qu’y mettre un terme ainsi qu’à la période révolutionnaire. Il ne faut pas oublier, pour porter un jugement, qu’il "hérite" d’un sacré paquet de merdes.
Quant à sa prétendue "soumission" aux juifs, je dirais simplement que ce n’est pas l’opinion générale de ses derniers (voir le Consistoire).
"En organisant le judaïsme français sur un modèle centralisé et hiérarchisé, le consistoire, Napoléon l’a intégré dans le régime des « cultes reconnus ». Mais alors que la Révolution et le Code civil avaient garanti l’égalité juridique de tous les citoyens, Napoléon impose aux juifs en 1808 des décrets discriminants, dont le décret du 17 mars 1808, qualifié de « décret infâme (en) », réglementant l’usure, interdisant l’entrée en France des juifs étrangers et interdisant aux juifs français le remplacement lorsqu’ils tiraient un mauvais numéro à la conscription."
Cette reconnaissance du culte judaïque était, selon moi, un moyen d’essayer de "contrôler" (encore un fois, mais n’est-ce pas le rôle de l’Etat dans une Nation) les agissements de la communauté juive (à cette époque, elle n’était pas "dominatrice et sûre d’elle-même")...