Défaite de la social-démocratie en Europe : "la gauche paye le prix de ses compromissions libérales"
6 décembre 2016 09:41, par Francois DesvignesOn change de siècle :
les paradigmes idéologiques du siècle passé deviennent ipso temporis obsolètes. Les idéologies du XX siècle meurent avec leur siècle ; et leurs personnels avec la mort de leurs idéologies.
Soral est du XXI siècle, Libération du XX.
On change de Dieu :
l’histoire idéologique obéit à des cycles. Celui de la France et de l’Occident est depuis la Renaissance et surtout depuis la révolution celle de l’Homme Dieu à la place de Dieu, la Raison remplaçant la Foi. Il y a des différences et même des oppositions entre la droite et la gauche mais, de ce point de vue , elles ont toutes les deux pour Dieu la Raison, l’Homme-dieu.
Marx et JB Say croient également en l’Homme et pensent que Dieu est un con quand il n’est pas une invention.
C’est ce cycle de la religion de l’Homme-dieu que nous fermons, avec ses deux applications politiques le socialisme dit scientifique et le libéralisme, deux matérialismes donc niant Dieu.
Pour le pays légal, resté au XX siècle, l’Homme est maitre de sa destinée, et doit le rester puisque le pays légal...dirige l’homme ! (On a souvent l’idéologie de ses intérêts !).
Pour le pays réel, celui du XXI siècle, le Ciel est toujours au dessus de la terre et aucun César dans Rome n’est donc au dessus de Rome ; Quant à Rome elle même , pour être sur terre, se trouve donc toujours (avec César) ....en dessous du Ciel.
C’est le retour à la philosophie politique de Saint Thomas d’Aquin.
Ce démenti de Marx et de J.B. Say a, je crois, été rendu inévitable par la découverte des nano sciences ( l’infiniment petit) et les giga sciences ( infiniment grand) car lorsqu’on quitte l’objet apparent des sciences matérielles du XIX siècle pour rentrer dans les sciences de l’invisible à l’oeil nu (nano-giga) on côtoie l’Infini : donc Dieu.
Ce qui sépare donc le pays légal du XX et le pays réel du XXI siècle, c’est leur conception de Dieu : nié par les premiers, reconnu par les seconds.