Loi du 3 janvier 1973 : l’arnaque du siècle ?
19 décembre 2016 02:29, par Francois Desvignesla loi de 1973 n’est pas une innovation mais le retour à ce qui se pratiquait avant l’invention de la monnaie papier (avec les assignats et mise à part l’incident law).
Ainsi de Clovis à Louis XVI, l’Etat empruntait aux banquiers.et donc au secteur privé
Au XIX siècle, l’Etat empruntait souvent directement à la nation.
Puis vint la solution au XX siècle de cacher l’emprunt par la fabrication de
monnaie papier, ce qui en fait, revient à fabriquer d ela fausse monnaie, une monnaie altérée de partie de sa valeur.
Un peu comme Philippe le Bel qui truandait le poids de métal précieux dans ses pièces.
C’est pour empêcher cette falsification que le recours au marché privé a été rendu obligatoire pour l’Etat et les collectivités publiques
Mais cela ne changera rien au fait que l’Etat est voleur : quand il ne peut plus payer (ou qu’il ne veut plus) il fait un bras d’honneur à ses créanciers.
Par exemple, le Directoire a voté en 1797 une loi dite du 1/3 garanti expliquant à ses créanciers que pas de chance, ils ne seraient payés que du tiers du prêt en capital et rien en intérêts : cela reviendrait aujourd’hui à dire que la France ne doit plus que 700 milliards sur 2000
Y a mieux : les Bolcheviks ont dit qu’ils ne devaient plus rien des dettes du tsar qu’ils venaient de flinguer et que tous leurs créanciers pouvaient se torcher le cul avec l’emprunt russe
Mais attention ! Ce genre de liberté a un coût : l’Etat pendant 25 ans est interdit bancaire.
Napoléon avait trouvé la solution à coups de canons et de dommages colossaux de guerre
Staline lui a dit que c’était pas grave : il a fait crever de faim ses soviets (pendant 72 ans quand même)
Vous voyez la dette (même injuste) se paie toujours : en argent en sang ou en larmes.
Et des trois remboursements, l’Etat qui n’en a rien à foutre de nous préfère toujours le sang et les larmes : spécialement les nôtres.
Il y a une raison très simple à cela : un mort ne se plaint jamais et l’homme oublie très vite ses larmes.
Et il y a une morale aussi : le banquier est aussi voleur que l’Etat qui ne rembourse pas puisqu’il prête l’argent qui n’existe pas., qu’il a inventé de toutes pièces dans ses comptes.
Tout cela va donc finir comme toujours, très mal, dans les larmes et le sang.
Le Bon Dieu avait encore raison comme toujours : pas de prêt à intérêt.
JAMAIS.