Fillon : "Personne ne peut m’empêcher d’être candidat"
6 mars 2017 10:31, par goybandLa droitisation des sociétés démocratiques est un fait depuis longtemps acté par les officines oeuvrant quant à rédiger les programmes politiques.
Factuellement , l’UMPS est en danger de mort depuis Trump et depuis la montée du FN qui ne cesse de se confirmer sous Marine/Philippot.
Pour le PS, la stratégie de survie a été donc d’opter pour le pari d’une recomposition politique jusqu’au centre droit et autour de Macron.
Pour LR et afin de contrer Macron, ce fut la carte Juppé pour remporter les primaires, mais Fillon, plus opportuniste, a joué la carte d’un discours plus droitier et a débordé Juppé sur sa droite.
Sur ce dernier point, ce fut le rappel et au grand jour de l’existence de deux droites, l’une, parisienne, mondialiste, européiste et humaniste, l’autre, provinciale, libérale et plus conservatrice.
Hollande, en fin politicien d’appareils, a senti le coup et a ordonné le torpillage de Fillon afin d’accélérer la déliquescence de la droite républicaine avec un coup de maitre, ouvrir une porte de sortie à Bayrou et à l’UDI afin de rejoindre Macron, contrebalancant une fuite possible des Fillonistes déçus et tentés par Marine.
Quant aux autres et à droite qui ont déjà lâché Fillon, ils n’auraient pas d’autres solutions que de s’abstenir ou de rejoindre l’aspirateur Macron.
Pour un second tour Macron/Le Pen espéré depuis longtemps par les progressistes de gauche, pour une victoire écrasante de l’ancien PS rebadgé et débarrassé pour un moment de la droite complètement disloquée et en phase d’absorption par le FN, quant à l’électorat ayant voté Fillon.
Ce qui se dessine en ce moment même, c’est la disparition de la droite dite républicaine, tuée par Hollande et la gauche progressiste.
Machiavélique.