Suite du post.
3) "En réalite l’ostéopénie est une non-entité médicale et diagnostique. Le terme ne désigne rien de plus qu’une déviation statistique d’une valeur numérique."
Vous réinventez l’eau chaude. Tout ça, on le sait. Dans mes cours, on nous le répétait à plusieurs reprises.
4) "Sans doute dans le but de faire sérieux et scientifique, les procédés « cryptiques » développant définitions et diagnostics ont été enveloppés dans un langage mathématique et clinique obscurs."
Votre démonstration contient d’autres expressions de ce genre, qui n’ont aucune utilité à la démonstration mais qui sont un moyen d’orienter le lecteur. Scientifiquement, c’est un procédé douteux.
5) votre lien "Whasington.educ" conduit à une page non trouvable.
Les deux graphiques utilisés ne sont pas sourcés.Cela est encore une approximation scientifique.
6) "En réalité, comme nous l’avons expliqué plus haut, il s’agit d’un phénomène physiologique. [...] Il ressort clairement que la perte de densité minérale au cours du temps est un processus normal."
Ce que vous décrivez là est une évidence. La manipulation est grossière : vous tentez de faire croire que l’OMS et les praticiens traitent les patients sur la simple base que... les os vieillissent avec l’âge. Si c’était vrai, tout le monde aurait d’office un traitement.
Dans votre analyse du T-score, vous ne citez même pas le seuil du T-score au delà duquel une intervention médicamenteuse est nécessaire : à savoir un écart avec la norme de - 2,5.
En conclusion, ce n’est pas une diminution du T-Score qui induit une prévention médicamenteuse mais une diminution au delà d’un seuil bien déterminé. L’absence de ce seuil dans votre article délégitime toute votre "démonstration".
Constatez vous même les recommandations de la Haute Autorité de Santé :
http://www.has-sante.fr/portail/jcm...
"Un traitement préventif des fractures liées à l’ostéoporose n’est indiqué que devant un risque fracturaire élevé."
"T-score inférieur ou égal à –2,5 : ostéoporose (considérée comme sévère en cas de fracture)"
"Dans la majorité des cas (T-score supérieur à –3), une DMO inférieure à la normale isolée ne suffit pas pour décider de traiter. La décision thérapeutique dépend aussi de l’existence d’autres facteurs de risque de fracture."