Dieudonné répond à Frédéric Haziza, le "journaliste" de la haine
7 juin 2017 12:26, par jemigre"Antisémite" est un terme dépourvu de définition exacte, donc impossible à utiliser en"justice". Restent la connotation émotionnelle, le jugement de valeur, les énervements et suppositions que ce mot provoque chez quelques-uns, induisant une réponse hystérique à étudier en psychiatrie. Qu’un président, un journaliste, un quidam ou un ministre, à propos de ce terme, éprouvent ou feignent des émotions ou se livrent à des jugements négatifs, n’a donc aucune valeur, aucune pertinence.
Par conséquent dire ou à peu près, comme les amis de Dieudo bien intentionnés, "si Dieudo est antisémite, il doit être sanctionné..." n’a aucun sens ni aucune légitimité.
Nous devons tous réfuter ce terme, ainsi que l’utilisation en justice de tous les mots commençant par "anti", ou finissant par "iste". Condamnera-t-on quelqu’un par ce qu’il est - provisoirement ou pour toujours, ou a été - "cycliste" (qui aime la petite reine ou qui fait du vélo) ? Raciste (logiquement : qui aime la race ou qui fait de la race) ?
Parce qu’il est anti-moustiques ?
Les sentiments, les goûts, les religions, les opinions, les intentions et les couleurs ne se jugent pas. Seuls les actes comptent ; "l’intention de nuire" ou de quoi que ce soit d’autre ne devrait pas être condamnée en soi ; et servir seulement d’indication pour juger les faits.
En revanche, la "préméditation" a du sens : le prévenu a agi concrètement avant le crime, fait des achats, etc. Et c’est dans cette mesure seulement qu’elle aggrave le crime.