Des chants de survivants de l’Holocauste exhumés
18 juin 2017 08:35, par mélo
Avis purement intuitif : cette musique yiddish semble tout bonnement être puisée dans le folklore et la technique européens, slaves en l’occurrence, une sorte de copié-collé sur fond plaintif/doucereux/maladif/dépressif propre au ghetto, et danse aux particularités orientales (les hommes entre eux).
Les Orientaux ne sont pas très forts en musique. Un certain islam l’interdit même, ou du moins ne la recommande pas, car elle est source de joie personnelle (non collective). On a droit à de monotones mélopées, en cherchant bien. Il faut donc s’inspirer des richesses musicales d’ailleurs, quand on veut et qu’on peut danser avec les autres. Alors on prend ce qu’on trouve, là où on se trouve.
Quand le fond plaintif oriental ou tzigane finit par outrepasser l’emprunt aux musiques locales, tout en s’appuyant sur la technologie, on aboutit à des chanteurs gnan-gnan aux voix de fumeurs bronchitiques massacrant des ritournelles déprimantes, ou à l’absence totale de mélodie (rap, entre autres). Le tout diffusé/imposé à la planète.
C’est la musique régressive qu’on entend dans les supermarchés, et dont on nourrit une jeunesse papillonnante.