Michel Drac a lu Les Blancs, les Juifs et nous de Houria Bouteldja
15 juillet 2017 12:52, par Philippe GrenierTout d’abord pour bien discerner le sens profond du livre de bouteldja, il faut l’avoir lu et encore mieux avoir vécu le processus mental qui y mène, et ça seul un non blanc (au sens qu’elle lui donne elle) peut le comprendre. Personnellement je suis passé par ce stade et crois l’avoir dépassé. Dépasser ce stade signifie passer de la logique du faible, de la dialectique de l’esclave, de l’esprit du vaincu à autre chose. Tous les anciens peuples vaincus et qui ont en quelque sorte ressuscité à savoir les allemands et les japonais d’après guerre ou les juifs européens post ghettos ne s’expriment pas ou plus comme bouteldja. le blanc, le gris ou le violet qui nous a dominés, s’il l’a fait c’est parce qu’il fut ou est dominant. il était le loup et nous étions des agneaux. on ne peut reprocher au loup d’être ce qu’il est , d’ailleurs comme disait Céline je crois, bêler n’a jamais empêché les moutons d’aller à l’abattoir. Mais là ou boutelja prouve qu’elle est honnête c’est qu’à un moment dans le livre elle dit qu’elle est une lâche car elle vit en europe et profite de son statut "d’européenne". Bref si les soit disant non blancs, arabes, noirs essentiellement veulent ou souhaitent s’émanciper c’est de cesser de repprocher aux blancs cela. Tout ce quia pu leur arriver à ces non blancs, ils en sont eux aussi largement responsables. comme le rappelait Soral, la philosophie ou éthique réelle d’un musulman, est une logique virile , de vainqueur pas de vaincu, cette philosophie est étrangère aux idéaux musulmans.d’ailleurs et sans vouloir être mauvaise langue, je sais par quelques sources personnelles que dans les milieux des indigènes de la république, ils sont loin d’être regardants ou orthodoxes en matière de pratique religieuse.