Climat : accusée de "négationnisme", une scientifique dénonce la soumission du GIEC
14 juillet 2017 21:06, par TômeCertes, la science moderne à l’origine du sempiternel Progrès ne peut véritablement prouver le rôle de l’homme moderne dans le réchauffement climatique. Car cette science est déconnectée du réel, qui n’est pas uniquement mathématique. Mais des scientifiques disent le contraire de Judith Curry. Claude Bourguignon par exemple, que vous diffusez quelques fois sur votre site. "Depuis l’invention de la charrue, l’être humain a créé 4 milliard d’hectares de déserts sur Terre, dont la moitié depuis le 20è s . En Europe, on détruit 90% de notre biodiversité chaque jour. La catastrophe du Crétacé est ridicule en comparaison de ce qui se passe en ce moment. " Le gars, il étudie la microbiologie des sols depuis 40 ans. Il est sur le terrain tous les jours. Un vrai scientifique !
Hubert Reeves, le poète de l’astrophysique, démontre non seulement que le développement de l’Humanité entraîne inexorablement la destruction de son environnement mais il prouve aussi l’inéluctabilité de ce phénomène en l’inscrivant dans l’histoire de l’Univers entier, de la matière et de la vie. C’est l’Histoire de la complexité. Des atomes aux planètes, des bactéries au cerveau humain, du silex à la bombe atomique. Et la question qui se pose à nous, aujourd’hui, serait de savoir si la complexité est viable, ou pas. Cette question se pose au niveau de l’Univers, elle ne nous concerne pas que nous. Il dit que la question reste ouverte pour ce qui nous concerne mais qu’il ne nous reste à peine que deux ou trois générations pour y répondre.
Sinon, vous pouvez aussi demander à Baudelaire : "... Il est encore une erreur fort à la mode, de laquelle je veux me garder comme de l’Enfer. — Je veux parler de l’idée du Progrès. Ce fanal obscur, invention du philosophisme actuel, breveté sans garantie de la Nature ou de la Divinité. Cette lanterne moderne jette des ténèbres sur tous les objets de la connaissance ; la liberté s’évanouit, le châtiment disparaît. Qui veut y voir clair dans l’Histoire doit avant tout éteindre ce fanal perfide. Cette idée grotesque, qui a fleuri sur le terrain pourri de la fatuité moderne, a déchargé chacun de son devoir, délivré toute âme de sa responsabilité, dégagé la volonté de tous les liens que lui imposait l’Amour du Beau : et les races amoindries, si cette navrante folie dure longtemps, s’endormiront sur l’oreiller de la fatalité dans le sommeil radoteur de la décrépitude. Cette infatuation est le diagnostic d’une décadence déjà trop visible. " Le mythe du Progrès