Hervé Ryssen réagit à la condamnation de Boris Le Lay
18 juillet 2017 07:51, par el vagoCe que dit Ryssen, et ce qui est le plus important, c’est que la masse en a strictement rien à faire de qui manipule qui, la masse des individus ne veut pas faire d’efforts et s’arrêtera toujours au premier niveau, en vérité à ce qui les emmerde, la masse focalisera dessus et ne verra pas plus loin que cela.
Comme le dit Bossuet, elle peut même jusqu’à aller chérir les causes dont elle déplore les conséquences, par exemple les droits de l’homme, le moindre péquin qui débarque en france aura un ratio droit/devoir beaucoup plus intéressant que le français qui n’a plus le droit de dire avec qui il veut vivre mais qui a tous les devoirs d’entretenir ces personnes. Or personne n’ira jusqu’à dire que les droits de l’homme sont des conneries, le cheval de Troie qui coutera la fin de notre civilisation, dire cela pour beaucoup, c’est aller trop loin.
Ryssen trouve que Le lay tombe dans un travers anti-islam, anti-immigration, dans la facilité, qu’il fait des vues et qu’il ne cherche que cela, jusqu’au côté malsain et répétitif, mais si on écoute bien ce qu’il dit, je trouve qu’il tape aussi sur ceux qui sont derrière tout cela, il ne laisse pas certaines portes fermées, il ne nie pas qu’il y a des intérêts à déstabiliser le pays, et quand il en parle, il le fait par contre beaucoup moins frontalement qu’un Ryssen. Là dessus il y a une vraie différence, Ryssen le fait par légitimité, il est français et chez lui et il se donne le droit de le faire quitte à en payer le prix, alors que Le Lay est plus habile, parce qu’il a appris des Soral, Ryssen et donc face à ce qui est bourrin, il va certes jouer les bourrins parce qu’il peut se le permettre et face à ce qui est subtile, il joue plus subtilement, il adapte son jeu, ce qui peut donner cette apparente impression d’inégalité de traitement. Ce qu’on lui reproche en somme, c’est de ne pas être un personnage entier, c’est de ne pas être aussi frontal sur tous les sujets.