Frédéric Delavier – La malédiction de la beauté féminine
27 juillet 2017 19:15, par JulienDe ce que je peux comprendre, il me semble que Delavier expose une idée très simple : l’homme est attiré en premier lieu par le corps et la plastique de la femme tandis que cette dernière est davantage séduite par la position qu’occupe le mâle au sein de la hiérarchie sociale ou du moins que celle ci peut compenser plus aisément le déficit, le manque de beauté. Ceci se constate aussi chez certaines espèces animales. Après savoir si c’est réellement valide pour nous autres humains, je n’en sais rien.
Dans la mesure où notre culture nous domine et nous écrase, il est tout à fait logique que certains ne se retrouvent pas dans les pulsions animales qui nous dirigent à l’état de nature. La culture éloignant de la nature, on s’attache davantage aux aspects socio-culturels. Par conséquent, la femme se préoccupe de la culture ; l’homme du cul, tout court. A cet égard la femme est plus bien élégante et raffinée, mais aussi plus complexe dans sa manière de ressentir. En bref, la difficulté du problème réside dans ce qui appartient d’un côté à la nature et de l’autre à la culture. L’interpénétration des deux aspects pousse à la confusion. Le risque étant bien d’essentialiser ou de naturaliser ce qui est d’ordre culturel et vice-versa.
Mais il ne faudrait pas non plus opposer les deux termes car bien souvent la culturel est un raffinement du naturel, à terme un moyen de sublimation, pour le meilleur comme pour le pire d’ailleurs.
Pour ma part, ce que je constate au quotidien, c’est que les femmes sont tout autant attiréés par la physique que les hommes mais que le sens des réalités les amènent à parfois choisir autrement : car si elles veulent devenir mère et élever dignement leur(s) enfant(s), il leur faut fatalement un père capable de subvenir aux besoins matériels. Ou alors elle doivent y subvenir par elles mêmes au détriment de l’éducation de leurs enfants.
Faut se rendre à l’évidence, la fonction sociale des hommes et des femmes est surdéterminée par la physiologie. Que la culture essaye de briser ces déterminismes pourquoi pas... de mon point de vue, elle est plutôt censé les magnifier. C’est à dire sacraliser la femme dans son essence féminine (la mère) et conforter la virilité masculine dans ce qu’elle a de plus noble (le père).
Et si la nature avait voulu faire de nous des hommes au foyer, elle nous aurait pourvu de mamelles pleines de lait. En attendant, pour nourir bébé on est obligé de chasser, c’est à dire d’aller dehors, à l’extérieur.