Le pauvre Ruffin semble surtout le plus habile des quelques idiots utiles qui ont été élus aux côtés de Mélenchon le truand à la truelle, et des époux Corbière-Garrido qui ont compris compris comment on se sert des bonnes volontés et doivent être de plus en plus initiés dans la magouille.
Dans ce débat, ce qui est triste, c’est que Ruffin ne comprend pas que la défense de l’emploi est un faux débat puisque le secteur de la guerre, l’industrie polluante, payer des gens à ouvrir et fermer des portes, etc., ça produit aussi de l’emploi. Ce n’est pas un critère suffisant. Deuxièment, croire que entreprises privées ou financées par des banques sans nationalité en ont une, elles, est une erreur.
Face à lui on a un premier ministre qui se sent assez fort et appuyé pour mépriser son interlocuteur et faire des bons mots sachant que la meute est de son côté - technique de lâches ; ce sont les mêmes qui trahissent dès que le vent tourne ou acceptent de se faire pisser dessus pour garder un peu d’apparence de pouvoir.
Sanofi, l’industrie de la mort et de la drogue légale, et les réseaux derrière, doivent regarder Ruffin avec la tendresse qu’on a pour une souris de laboratoire et le petit pion barbu avec mépris.