L’UE renouvelle pour cinq ans la licence d’exploitation du glyphosate
29 novembre 2017 00:26, par goy prideCertains paysans pratiquant le semis direct sous couvert végétal défendent l’usage du glyphosate qu’ils utilisent en micro doses afin de contrôler les herbes indésirables quand elles émergent et qui persisteraient dans leurs champs (c’est vrai quand on passe au semis direct au début les mauvaises herbes sont un souci...) Ils pensent que sans l’aide du glyphosate ils ne pourraient pas continuer le semis direct sous couvert végétal. Or cette pratique agricole de semis direct sous couvert végétal permet de restaurer l’activité biologique des sols, de faire revenir les insectes bénéfiques et toute une faune...même quand le glyphosate est utilisé (à petite dose), donc ces agriculteurs jugent que le rapport bénéfice risque est positif. Il paraîtrait aussi que le glyphosate étant une molécule qui étant tombée dans le domaine public est bon marché et que certains acteurs de la chimie voudraient la faire interdire non pas pour des raisons sanitaires mais pour permettre d’introduire de nouvelles molécules brevetées et donc plus chères...
Une question me turlupine sur le sujet : ces micro doses d’herbicides qui sembleraient indispensables notamment lors de la phase initiale de conversion d’une terre en semis direct sous couvert végétal ne pourraient-elles pas être remplacées par un substitut moins toxique ? Par exemple de l’acide acétique avec un surfactant ne pourrait-il pas faire le boulot ? Comme l’acide acétique contrairement au glyphosate n’a pas d’effet systémique cela nécessiterait probablement plusieurs passages, il est aussi en soi probablement plus cher qu’un herbicide... est-ce que cela serait un surcoût économiquement insupportable, ou est-ce que cela ne marche tout simplement pas dans le cadre du contrôle des herbes indésirables sur une grande surface en semis direct ?
Il paraîtrait que des gars en semis direct n’utiliseraient pas d’herbicide, mensonge ? Qu’en est-il exactement dans cette affaire ?!