Bienvenue en Macronie ! – Conférence de Michel Drac à Angers
14 janvier 2018 22:33, par leopoldJ’aimais les notes de lecture de Michel Drac. Mais là, ce que j’ai à dire est grave :
" ce qui est bien avec le bordel Daech, c’est que tout le monde a fait joujou avec..." (43’50’’)
Dit M Drac.
D’abord, vu les horreurs produites, ce style de langage est totalement indécent : « bordel » et « joujou » (etc. je ne vais pas tous les citer) quand on sait la gravité des évènements… dénote un profond irrespect, certes surement involontaire. Mais à ce niveau, l’attitude « canapé chips » n’est pas pardonnable. S’occuper à dévoiler la vérité exige un effort et de la rigueur dans le discours et du vocabulaire. Tout ça est absent chez M Drac.
Après la forme, le contenu : C’est quoi cette "prudence" attirée par le champ gravitationnel du ni-ni, du je ne sais pas, peut-être, cette façon se défiler en renvoyant discrètement dos à dos tout et son contraire... Cela me rappelle du "...mais il faut être prudent" du sketch DSK de Dieudo.
Tout ce qui suit 43’50’’ est extrêmement suspect.
au sujet de l’EI "tout ce qu’on entends est vrai". Tout le monde l’aurait manipulé.
Il n’a pas de position. Tout cela frôle soit une impuissance, soit une lâcheté intellectuelle. Il a siphonné du Thierry Meyssan en se plaçant en arbitre. Mais tout ce qu’il retient n’est que points d’interrogations et doutes. Ni conviction ni courage affichés.
A la limite, ça devient suspect, tellement il cherche à arrondir les angles.
On a l’impression que pour M Drac, la vérité est inatteignable. Il ne fait que tourner autour du pot. "Vous avez raison, ça fait peur" conclue-t-il (26’50’’)
Sans parler de quelques raccourcis lâchés à l’emporte-pièce, comme des comparaisons entre Facebook et la Stasi ou le renseignement à "l’époque fasciste" (24’41’’), ou comme des innombrables "machin", "truc" et d’autres négligences de vocabulaire qui n’ont pas lieu d’être dans ce contexte.
Et alors… surtout, (45’05’’) : il valide la thèse de la
« guerre civile syrienne »
qui est, on sait, la thèse officielle de l’empire.
Et c’est là que tout se trahit. C’est là qu’on voit la trahison, car là il ne peut s’agir de méprise.
En somme, pour moi il est clair, que Michel Drac n’est pas ce qu’il prétend être. Il est là pour nous tromper. C’est un faux complotiste infiltré. Et vu comme cela, tout le reste s’explique. Méditez-en.