Franchement, quel que soit l’opinion qu’on a sur Maurras, on s’en fout un peu.
C’est typique des débats germanopratins d’aujourd’hui. Réunir une vingtaine de personnes plus ou moins intellectuelles pour éditer une élégante plaquette commémorative totalement subventionnée et que peu de monde achètera, c’est déjà assez insignifiant. Rayer de la liste par un réflexe obligé le diablotin Maurras, cela relève du rituel. Hurler à la censure et à l’autocensure, et le faire entre soi, c’est encore un rituel et assez dérisoire quand on pense à la vraie censure qui ruine et condamne vraiment des hommes. Tout cela suivi de graves débats entre intellectuels labellisés, c’est l’ita missa est..
On nage dans l’insignifiant et le déjà vu. On se demande ce que "l’histoire" pensera de tout cela.
Autrefois, un abbé qui avait affirmé que les francs étaient de germains et non les descendants de troyens a été embastillé !
On fait donc de tout avec l’histoire et surtout des justifications pour le pouvoir. Qui dit histoire dit propagande. Et qui dit contre-histoire dit contre-propagande.