Emmanuel Todd : "Il ne s’est rien passé en Syrie ; l’Occident est perdu"
16 avril 2018 19:21, par l’additiondudiableComment dire ?
Les Russes ont développé durant les dernières années des types d’armement qui sont capables de désactiver tous les systèmes ennemis, mêmes nos meilleurs.... Ils éteignent la lumière et, ils nous font la misère s’ils le veulent !
Poutine n’a rien négocié, les trois nations dont la nôtre se sont juste abstenues de faire basculer leurs citoyens respectifs dans la mort durant la nuit du 14, cqfd !
La victoire russe est totale, ayons l’honnêteté de le dire si l’on s’en prend aux aventureux qui nous placé là !
C’est une erreur toute puérile que de vouloir voir le monde mené par l’amour, la bonté et la beauté... Mais, c’est que niaiserie que d’admettre que notre monde est asservi par à la violence, l’arrogance, l’égoïsme et la luxure.
Nos déboires ne sont que question d’individus !
Notre monde est trop complexe pour qu’il ne puisse découler que d’arrangements préalables, de petits exercices jamais avoués.
Nous ne sommes que des Hommes, et nos esprits chavirent sous l’harmonie de quelques lignes de musique, un discours harmonieux, une sublime image... Rien n’est perdu ni terminé tant que le dernier des Hommes, fusse-t-il le plus médiocre et mauvais n’aura pas parlé, car même en celui-là existe noblesse et merveilleux.
Ce sont ceux qui cultivent le grossier qui se trompent d’avenir, leur culte de la réalité immédiate leur fait perdre tout sens, certes ils acquièrent des victoires qui grises leurs esprits grossiers, mais c’est au prix de désastres irrémédiables.
Leurs actes sont rythmés par le mépris de l’essentiel, du délicat. Par leurs guerres ils brassent de grands nombres d’humains, mais il sera toujours du destin de ceux-là de finir défigurés, rejetés au loin, méprisés car c’est à dessein que le mystère est construit en ce sens.
En vérité, ces trois nations se sont fourvoyées !
Et, il leur sera quasiment impossible d’incarner le moindre sens juste à l’avenir, comment comptent-elles ramener à la table des négociations les pays que leurs propagandistes nous présentent comme dangers à notre “bon vivre” ?
Cette opération a détruit le sens commun, la légitimité, le droit, le juste, le bon sens.
Qui aujourd’hui peut menacer les “faibles” quand nous nous somme nous-mêmes rendus faibles et injustes ?
Non ! Il faut contempler l’échec comme il se doit, ces grossistes de la pensée avaient jusqu’ici triomphé dans toutes leurs aventures, mais, cette erreur qui n’est pas la première vis-à-vis de la morale, a ruiné pour très longtemps leur crédibilité.