Pour moi, Trump est la preuve vivante que le politiquement incorrect peut aussi être récupéré par le système et arriver au pouvoir. La critique du féminisme, le refus de l’immigration, la dénonciation des lobbies, la volonté de se défaire quelque peu du carcan européen, la prise en main du système éducatif, le retour d’un certain discours national, bref, tout l’attirail des nouvelles droites, voire extrêmes-droites nationales américaines et européennes est tout à fait compatible avec l’agenda sioniste. La preuve, le philosémitisme grandissant de toutes ces formations politiques et de leurs leaders, lesquels avec l’exemple type après Trump, celui de Victor Orban (voir la photo où il sert la main à un Netanyahou carnassier heureux aux anges) prouvent finalement qu’une droite dure, nationale mais pas anti-européenne, anti-immigrationiste et surtout reconvertie au sionisme par haine de l’arabo-musulman peut très bien prendre à l’occasion les rênes du pouvoir sans que rien ne change dans le fond de la domination mondiale américano-sioniste. Au contraire, c’est encore le moyen le plus sûr pour les boutefeux sionistes d’allumer la guerre entre chrétiens et musulmans en Occident, en se servant des extrêmes-droites comme idiots utiles, car plus enclines à passer à l’acte pour casser de l’arabe.