Cédric Herrou et ses migrants montent les marches à Cannes
19 mai 2018 20:38, par Juan
Vas-y plonge dans le champagne et nage avec tes amis bourges
Mes songes sont remplis de rats qui rongent vos tapis rouges
Allez-y sortez le grand jeu, ouais, parlez de banlieue
Au fond d’un fauteuil en velours c’est sûr ça passe tellement mieux
J’ai mis les pieds dans un monde étrange où on t’écrase Gentiment avant qu’on t’étrangle avec un long métrage
Et quand t’es d’dans c’est emmerdant
T’es d’vant des gens souvent çais-fran et blancs
Rêvant sûrement d’être dans des enterrements sur grand écran
Des peoples qui picoleront quand la nuit tombera
Des ivrognes qui tripoteront des p’tites connes
Qui pour ne pas faire des sitcoms
S’inventeront des diplômes
Se déguiseront en filles bonnes
Bien frivoles comme leurs idoles
Et se bricoleront une opinion sur l’art, genre
"J’kiffe quand c’est subversif
Tu fais des super films
Mais bon la beauté c’est subjectif"
Elles parlent fort, elles disent que Cannes ne dort
Jamais pendant 15 jours regardent leur garde-robe en pensant à la Palme d’or