Il y a des quantités de traductions possibles pour "fake news".
En vrac : intox, infausses, infox, inftox (néologismes), balivernes, billevesées, sornettes, fariboles, contes à dormir debout, golémades, rapiéçailles et pièces rapportées, farces, habibabil, info d’origine très contrôlée (IOTC), défèque niouze.
Inftox, intox et infox rendent bien l’intention malveillante de celui qui grime et déguise l’information délibérément.
"Fake news" écorche la bouche et l’oeil. Ce terme devient générique et englobe un peu n’importe quoi : information trafiquée (contient quelques éléments véridiques sur lesquels s’appuie un gros mensonge), présentée naïvement comme vraie (les présentateurs la croient vraie, le public suit). Ou information, événement lancés et montés comme des saynètes, en fonction des besoins du pouvoir ou d’un groupe aux intérêts particuliers (affaire Mamoudou, et tant d’autres affaires ici et en Amérique ). Enfin, le fake news pour le pouvoir en place, c’est la réinformation après analyse des faits observés.
La dernière définition, à rebours du sens originel, prétend éradiquer le scepticisme, la recherche et l’observation scientifiques.