En commission, les députés votent la suppression du mot "race" de la Constitution
29 juin 2018 09:43, par goybandLe problème est que la signification de race a tellement été dévoyée dans l’histoire que les "anti races" se sont précipités dans la brèche ouverte par la science pour affirmer qu’il n’y a qu’une race, celle des humains, ce qui est une erreur, car humain est un genre et non une espèce.
En effet et en dehors de toute polémique autour de tentatives de hiérarchisation grotesque et autres avancées scientifiques lié au génome, dans le règne animal, la race ou espèce, est une variante du genre au sein d’une même famille.
Par exemple chez les félins, le jaguar, le tigre ou le lion font parti du même genre Panthera, mais diffèrent entre eux phénotypiquement parfois de manière importante pour un génotype extrêmement proche dans tous les cas.
Chez les primates, c’est le genre qui diffère, l’Homme est de genre Homo alors que le chimpanzé, par exemple, est du genre Pan.
Si la race ou espèce est une variante du genre au sein d’une même famille, avec près de 99% de patrimoine commun, le chimpanzé commun et le Bonobo sont donc des variantes du chimpanzé, ce sont des races ou espèces du genre Pan.
Le problème est que sous le genre Homo, la taxinomie moderne n’accepte de déclinaison binominale que pour distinguer par exemple Néandertal ou Erectus du Sapiens, donc les espèces éteintes de la contemporaine du genre Homo (Australopithèque étant de genre différent).
Or les pygmées ou les aborigènes, exemples non exhaustifs, sont au genre Homo ce que sont les bonobos ou le chimpanzé commun au genre Pan, à savoir des variantes du genre, donc des races ou espèces.
On peut d’autant plus l’affirmer que les dernières recherches en matière de génétique démontrent le rôle moteur joué par des "variants" génétiques dits "de basse fréquence" ou "rares" (fréquence peu ou prou autour de 1 à 5%) sur le contraste phénotypique de groupes géographiques différents.
Il est donc théoriquement possible de classer des groupes humains en fonction de ces "variants" indentifiables et identifiés, c’est juste que la taxinomie moderne n’intègre pas la possibilité d’une déclinaison binomale (la race ou espèce) du genre Homo (ici Sapiens) comme pour le genre Panthera ou Pan.
Va-t-elle le faire ? J’en doute personnellement, le lobby "anti races" est très puissant dans la communauté scientifique.
Cette suppression du mot race dans la constitution ne repose donc sur rien d’autre qu’une volonté politique basée sur une idéologie égalitariste confinant à l’obsession.