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En commission, les députés votent la suppression du mot "race" de la Constitution

Réunis pour débattre du volet constitutionnel de la réforme des institutions, des députés de tous bords ont voté la modification de l’article 1er de notre norme suprême. Elle doit encore être adoptée en séance publique au palais Bourbon.

 

Les députés ont franchi une première étape dans la modification du texte de notre Constitution. Réunis en commission des lois, des élus de tous bords ont défendu ce mercredi la suppression du mot « race » – ainsi que l’inclusion du mot « sexe » – dans l’article 1er de la norme suprême. « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine ou de religion », lit la nouvelle version de l’alinéa adoptée à main levée.

Cette nouvelle rédaction des premiers mots de la Constitution de 1958 doit encore être avalisée par un vote en séance publique, prévu pour le mois de juillet, lorsque sera débattu l’ensemble du projet de révision. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une réécriture conforme, sur le fond, à une promesse formulée par François Hollande durant sa campagne présidentielle de 2012, restée lettre morte malgré l’insistance du Parti socialiste durant le précédent quinquennat. Un point qu’a d’ailleurs souligné l’ancienne députée PS Delphine Batho durant les débats, affirmant que « cette suppression du mot "race", elle est attendue depuis plusieurs années, donc il n’y a plus d’hésitations à avoir ».

Des députés issus aussi bien de la majorité que de l’opposition ont déposé des amendements convergents à cet effet. À commencer par Hélène Vainqueur-Christophe, élue Nouvelle Gauche de Guadeloupe. « Ce terme utilisé pour signifier la différence entre les groupes humains s’attache à des caractères apparents, le plus souvent visibles. (...) Le concept biologique de race n’est pas opérant pour l’espèce humaine, comme le reconnaît l’ensemble des scientifiques », a-t-elle argumenté dans son propos liminaire.

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Ce que les députés n’ont pas lu, chez Kontre Kulture :

 






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  • #1994787

    Cette abolition serait une excellente chose en principe si les députés comprenaient e qu’ils faisaient mais évidemment, ils ne comprennent rien. Laissons les faire, le législateur se ridiculise et le système avec lui.

    Toutes les lois antiracistes devraient normalement tomber pour anticonstitutionnalité puisqu’elle se réfèrent à quelque chose qui n’existe pas. Pire, c’est de l’anti-droit. Le Droit est positif ou il n’est pas. Il ne peut se référer à une notion purement spéculative, à une chose supposée. On ne peut condamner un raciste qui a parlé dans le vide. Ou alors on l’envoie à Sainte-Anne. Les bolchéviques étaient plus francs qui mettaient les dissidents en psychiatrie. Mais ce n’est pas si simple, comme toujours.

    La notion de "race" pouvait être approchée juridiquement jusqu’à présent uniquement "apophatiquement" comme disent les philosophes, uniquement négativement. On pouvait parler de race uniquement pour dire qu’il était interdit d’en parler, pour fonder un habile "interdit", lequel comme tous les interdits, est aussi anticonstitutionnel puisque la loi ne peut proclamer des "interdits" (comme la Thora le fait), puisque la loi française est fondée sur le principe de liberté. Mais cela, c’était autrefois. Et aucun juge n’a eu en France le courage de le proclamer. Ils étaient très flattés d’être des censeurs. En France, rien n’est "interdit" pas même le crime, pas même le génocide. On fait calmement et librement son petit crime et son petit génocide et puis ont est éventuellement puni pour cela sur la base d’une définition du crime d’une définition de la sanction. Mais pour le "racisme", c’était autre chose. Pas de preuve de l’existence d’une race admise. La loi est idéologique.

    Les interdits n’ont pas besoin de tout cela et on ne peut pas se défendre et argumenter puisque c’est "interdit". Pas de preuve possible. Interdit.

    Le droit français s’enfonce doucement dans l’atmosphère moite et débile du droit américain. Tout cela sera apprécié par une "Cour Suprème", de Grands Sages enfarinés payés par le régime, qui savent tout et se mettent à la place de Jéhova.

    On attend le justiciable qui aura le courage de récuser le juge parce que ce juge a manifestement une race marquée sur sa figure. Ou qui récusera le juge parce qu’il est une femme et que cela se voit ! "Suspicion légitime". Réponse : pas légitime !

    Le droit français est hors du droit, alors qu’il débite encore une connerie de plus, cela ne changera pas grand’chose.

     

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  • Ce changement de constitution est une jolie doublette !

    En se basant sur la définition suivante du mot race :
    Catégorie de personnes formant une communauté.

    On comprend alors que le remplacement de ce mot par "sexe" garantie 2 choses :
    - La disparition de l’égalité vis à vis de certaines communautés
    - La garantie de la pérennité de la guerre de sexes sous couvert d’égalité

    Bref, rien de neuf en Fronce.

     

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  • #1994944

    Supprimons les mots graisse et sucre pour lutter contre l’obésité. Vite !

     

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  • #1995104

    Deuis la chute du mur en 1989, le bolchevisme ne s’est jamais aussi bien porté et fait des métastases partout en Europe.

    Une loi qui prétend rectifier le réel est bolchevique.

     

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  • Heureusement , il reste le pognon comme dernière différence entre les hommes.

     

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  • Il est bon de voir que nos députés votent des lois qui permettront à la France de sortir de la crise...

    C’était essentiel.

     

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  • #1995277

    Les seuls qui ont désormais le droit d’utiliser le mot race sont les communautés minoritaires qui ont repris ce référentiel à leur compte et Israël bien sûr la seule démocratie du Proche-Orient (! !!!!)

     

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  • #1995305

    Pour le coup, ils ont eu raison.

    Aucune race humaine n’existe à ce jour.

    Il faudrait un travail de sélection sur des dizaines et des dizaines de génération avant de prétendre obtenir une « race humaine ».

     

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    • Damien P, vous confondez sélection et eugénisme, respectivement appliqué aux animaux et à l’être humain par intervention humaine, avec la science des classifications des espèces qui n’a strictement rien à voir avec les deux premiers.

      La race humaine n’existe pas, c’est un genre.

       
  • Le problème est que la signification de race a tellement été dévoyée dans l’histoire que les "anti races" se sont précipités dans la brèche ouverte par la science pour affirmer qu’il n’y a qu’une race, celle des humains, ce qui est une erreur, car humain est un genre et non une espèce.

    En effet et en dehors de toute polémique autour de tentatives de hiérarchisation grotesque et autres avancées scientifiques lié au génome, dans le règne animal, la race ou espèce, est une variante du genre au sein d’une même famille.
    Par exemple chez les félins, le jaguar, le tigre ou le lion font parti du même genre Panthera, mais diffèrent entre eux phénotypiquement parfois de manière importante pour un génotype extrêmement proche dans tous les cas.
    Chez les primates, c’est le genre qui diffère, l’Homme est de genre Homo alors que le chimpanzé, par exemple, est du genre Pan.
    Si la race ou espèce est une variante du genre au sein d’une même famille, avec près de 99% de patrimoine commun, le chimpanzé commun et le Bonobo sont donc des variantes du chimpanzé, ce sont des races ou espèces du genre Pan.

    Le problème est que sous le genre Homo, la taxinomie moderne n’accepte de déclinaison binominale que pour distinguer par exemple Néandertal ou Erectus du Sapiens, donc les espèces éteintes de la contemporaine du genre Homo (Australopithèque étant de genre différent).
    Or les pygmées ou les aborigènes, exemples non exhaustifs, sont au genre Homo ce que sont les bonobos ou le chimpanzé commun au genre Pan, à savoir des variantes du genre, donc des races ou espèces.
    On peut d’autant plus l’affirmer que les dernières recherches en matière de génétique démontrent le rôle moteur joué par des "variants" génétiques dits "de basse fréquence" ou "rares" (fréquence peu ou prou autour de 1 à 5%) sur le contraste phénotypique de groupes géographiques différents.

    Il est donc théoriquement possible de classer des groupes humains en fonction de ces "variants" indentifiables et identifiés, c’est juste que la taxinomie moderne n’intègre pas la possibilité d’une déclinaison binomale (la race ou espèce) du genre Homo (ici Sapiens) comme pour le genre Panthera ou Pan.
    Va-t-elle le faire ? J’en doute personnellement, le lobby "anti races" est très puissant dans la communauté scientifique.

    Cette suppression du mot race dans la constitution ne repose donc sur rien d’autre qu’une volonté politique basée sur une idéologie égalitariste confinant à l’obsession.

     

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    • Le problème c’est justement de continuer à le dévoyer.

      Une race est le fruit d’un travail humain de sélection sur des individus d’une espèce.

      Aucune race n’existe à l’état naturel, pas même chez les animaux.

      C’est même pas la peine de chercher midi à quatorze heures.

      Depuis l’apparition de la recherche génétique, ce terme a au contraire été recadré.

       
  • #1995669

    Mais de quoi se plaint-on ? Lorsque l’on est un français on devrait se satisfaire de ce qui arrive à cette lamentable constitution chewing-gum (une douzaine de révision depuis 1958) qui ridiculise plaisamment la "république" et réhabilite du coup la pertinence de l’ancienne et très belle constitution du Royaume, de la même manière qu’on devait se satisfaire du mariage pour tous qui ridiculise le mariage civil et réhabilite le seul mariage qui vaille, le mariage religieux.

    Pour mémoire . Déclaration du parlement de Paris 3 mai 1788 (il était temps !) : Déclare que la France est une monarchie, gouvernée par le Roi, suivant les lois ;
    Que de ces lois, plusieurs qui sont fondamentales embrassent et consacrent :
    Le droit de la maison régnante au Trône, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion des filles et de leurs descendants ;
    Le droit de la Nation d’accorder librement les subsides par l’organe des États généraux régulièrement convoqués et composés ;
    Les coutumes et les capitulations des provinces ;
    L’inamovibilité des magistrats ;
    Le droit des cours de vérifier dans chaque province les volontés du Roi et de n’en ordonner l’enregistrement qu’autant qu’elles sont conformes aux lois constitutives de la province ainsi qu’aux lois fondamentales de l’État ;
    Le droit de chaque citoyen de n’être jamais traduit en aucune matière devant d’autres juges que ses juges naturels, qui sont ceux que la loi lui désigne ;
    Et le droit, sans lequel tous les autres sont inutiles, celui de n’être arrêté, par quelque ordre que ce soit, que pour être remis sans délai entre les mains des juges compétents ;
    Proteste ladite Cour contre toutes atteintes qui seraient portées aux principes ci-dessus exprimés ; déclare unanimement qu’elle ne peut, dans aucun cas, s’en écarter, que ces principes également certains obligent tous les membres de la Cour et sont compris dans leurs serments ; (...)
    Et dans le cas où la force, en dispersant la Cour, la réduirait à l’impuissance de maintenir par elle-même les principes contenus au présent arrêté ;
    Ladite Cour déclare qu’elle en remet dès à présent le dépôt inviolable entre les mains du Roi, de son auguste famille, des Pairs du Royaume, des États généraux et de chacun des Ordres réunis ou séparés qui forment la Nation (...) ;

    En voilà une Constitution ! Et qui a de la gueule !

     

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