"Il semblerait qu’en élevant mon fils en féministe, je le priverais de devenir un homme à succès"
9 juillet 2018 22:43, par RobespierreÀ peu de choses près du grand n’importe quoi, comme d’habitude. Il existe pourtant Google scholar si l’on veut essayer de faire un boulot documenté.
Par exemple poser le problème des postes importants atteints au sein d’une hiérarchie en termes homme/femme — bizarrement on oublie dans ce cas la sacro-sainte idéologie du genre, dont le bon sens mesure l’imposture, pour revenir à une opposition classique des sexes — et en déduire que c’est un facteur déterminant est une stupidité. En effet on sait que certains traits de personnalité, en particulier la capacité à se montrer désagréable et consciencieux, sont plus déterminants que le sexe en matière de carrière. De même le QI s’avère un bon outil de prédiction. Aucun chercheur honnête ne se contente de l’étude d’une variable pour en déduire que cette variable est la variable déterminante. De même on vérifiera avant d’affirmer que des faits observés, comme le tant honni « patriarcat », sont une construction « socio-culturelle », que ces faits ne sont pas invariants à travers différentes cultures. Auquel cas, mieux vaut abandonner l’hypothèse « socio-constructiviste ».
Je vous recommande très vivement cet entretien avec Jordan Peterson, sous-titré en français, pour mieux mesurer la prime désormais accordée à la bêtise émotionnelle. D’un côté la mesure, l’absence d’a priori au profit de la recherche de ce qu’on peut établir : peu importe qu’on déteste l’atomisme, s’il est établi par l’expérience, la mesure, l’analyse critique, il convient de l’admettre ; de l’autre les injonctions confortablement installées dans la doxa, les tentatives de faire dire ce qui n’a pas été dit, d’attaquer un épouvantail.