Pourquoi au juste les journalistes français utilisent-ils systématiquement le terme "fake news" plutôt que fausses nouvelles ? Au Québec, on utilise le terme fausses nouvelles, bien que nos journalistes soient aussi incompétents et vendus qu’en France.
Parlant de journalistes incompétents, la semaine dernière à la télé française (RCM Découverte), un chroniqueur entouré de journalistes faisait un topo ridiculement cliché sur le Québec. Ces bobos trouvaient cela hilarant, voire inconcevable qu’au Québec, on utilise le terme magasinage au lieu de...shopping.
Cette insouciance de certaines "élites" françaises face à l’anglicisation de l’Occident m’exaspère au plus haut point surtout quand on sait que le français est, en principe une, sinon la langue diplomatique par excellence et que Paris se devrait d’être la capitale mondiale de la francophonie.
Une langue c’est d’abord et avant tout une façon de penser et de raisonner, une manière précise d’organiser sa pensée et de décrire le réel ou l’imaginaire. Ce n’est pas qu’une simple marque de cellulaire ou plutôt "smart phone" que l’on change au gré des promotions ou de l’air du temps.
La trahison du peuple par ses élites est intégrale.