Youssef Hindi décrypte le piège du national-sionisme pour les nations européennes
13 août 2018 08:41, par Christus vincit (Napoléon et ... aussi)C’est dommage, malgré une certaine justesse dans le propos, que des petits blancs aient besoin qu’un oriental vienne leur expliquer tout ça. Si on veut décrédibiliser le nationalisme authentique - et donc forcément loin, bien loin du sionisme et de la "judéo-compatibilité" - il n’y a pas mieux.
Le problème, c’est qu’avec le nationalisme authentique, M. Hindi rentre chez lui, en terre islamique, et la fête est finie. Il y a de rares gens qui sont capables d’une abnégation suffisante et d’accepter de rejoindre le destin d’un peuple en ne partageant pas ses origines, et donc de sortir d’un certain sens naturel à sa vie, car tout est question de sens. Celui qui partage le destin matérialiste d’une nation ne partage en réalité rien d’authentique avec elle.
Il en est de même pour la laïcité républicaine : au même titre que le sionisme, elle est l’ennemie du nationalisme. Et de même, il n’y a pas de nationalisme multi-confessionnel. Si le débat sur les civilisations peut mener à nous faire douter que le nationalisme puisse avoir un sens en dehors des pays européens - une autre problématique qui découle de la lecture de l’Histoire - il est en revanche certain que l’Islam et le Judaïsme, globalement, c’est la même chose : deux religions mondialistes - par opposition à l’universalisme chrétien (donc anciennement catholique) - , éminemment matérialistes, qui entendent réparer le monde, là où la Chrétienté bien comprise ne sert que de tremplin spirituel individuel et collectif à la civilisation dont le noyau est italien, allemand - autrichien et français. Même si cela n’est pas forcément une fatalité, il est un fait qu’en dehors de cette civilisation - pour ne pas dire la Civilisation - , il a toujours été dévoyé.
En résumé : ni national-sionisme, ni national-laïcisme (multi-religieux), et encore moins national-islamisme, qui sont trois choses qui, au regard de l’Histoire, signent la fin du nationalisme authentique.