Personnellement j’habite dans la Loire, dans une immense ferme, et j’ai 280 m2 de surface habitable pour moi tout seul (et ma fille de 7 ans) dans un confort de ministre. J’ai un métier modeste, sans fioritures, mais pourtant j’ai un confort de vie remarquable. Je paye des taxes dérisoires (TF : 500, TA : 490), et un crédit immo très modique (550). Je pense que ceux qui cherchent coute que coute à vivre à Paris dans 10 m2 comme des chiens, sont des maso aveuglés qu’ils sont par les paillettes d’une vie parisienne qu’ils espèrent mais qu’ils n’auront jamais. Ma soeur est partie chercher la gloire à Paris en 1978 : résultat, elle s’est usée la santé dans une cantine d’entreprise, et se morfond comme une clodo, avec deux enfants devenus des voyous, au 14 sème étage d’une horrible tour à Argenteuil, avec un loyer qui fait deux fois mon prêt immo. Bref, elle a bousillé sa vie. Quand je pense que plus des 3/4 de leur salaire à ces creuvards de Paris part dans ses loyers de cages à poule, je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer. Dans une ville (Paris) qui déborde de rats, de violence, de migrants, de crottes de chiens, de pollution, de bruit, d’attentats, et de caille-ra.