Rod Rosenstein, le n°2 de la Justice, aurait envisagé un complot pour se débarrasser de Trump
22 septembre 2018 13:35, par JPJe parlais hier justement du niveau de fourberie dans la vie politique US....
Ici :
l’article du New-York Times ne repose que sur des souces anonymes. Il suffit de regarder la photo dans le papier du NYT pour voir qu’il veut flinguer Rosenstein. En même temps, le NYT et les Démocrates ont depuis le début tenté de faire mousser l’accusation de la collusion Trump-Russie, sur laquelle enquêtait Mueller, nommé pour cela par Rosenstein.
On voit donc qu’une lecture binaire serait incohérente : le NYT attaquerait aujourd’hui Rosenstein qui était plutôt son allié objectif contre Trump, jusque là.
Que s’est-il passé pouvant expliquer ce retournement ? Mon explication a priori :
Il y a une ou deux semaines Mueller a accordé à Trump une protection de fait contre l’enquête, lorsqu’il lui a accordé le droit d’être interviewé par écrit. Il faut comprendre qu’il n’y a pas probablement pas grand chose de matériel contre Trump. Mais un interview oral était néanmoins très dangereux pour Trump car il lui est difficile de parler spontanément en restant dans la stricte vérité (risque d’accusation de mensonge sous serment).
Donc, c’est la fin de l’affaire russe pour Trump. Et Rosenstein/Mueller ne sont plus utiles au camp démocrate qui est derrière le NYT.
Ils sont même devenus franchement nuisibles, car derrière Rosenstein/Mueller, il y a Kelly/Mattis, qui ne roulent pas du tout pour Israël. Or Rosenstein/Mueller contrôlent toujours Trump, mais avec des dossiers plus sérieux, depuis que Michael Cohen et Paul Manafort se sont mis à table cet été.
Parallèlement, l’enquête Trump/Russie a levé le lièvre du dossier FISA, avec lequel Mueller a maintenant sous le coude du matos dommageable pour les Démocrates (qui ont fabriqué le dossier FISA).
Et d’autre part, à force "d’enquêter" sur une interférence russe dans la Présidentielle US, Mueller a pu tomber "par hasard" sur des preuves réelles d’interférence par un autre pays (mais lequel ? ...suspens insoutenable..).
Quant à Project Veritas :
Ca vise les très crédules dépourvus de repères : Qui croit que le Deep State, c’est un socialiste, petit contractuel tire-au-flanc d’une administration de Washington ?
Se déclarer pro-Trump et anti deep state, il n’y a aux US que Breitbart et Qanon pour prendre cette position. Et ils visent la même population égarée.
Bref, c’est encore le populisme sioniste de Bannon, qui essaie d’enrôler le révolté abruti.