"Pierre Moscovici ment, la Grèce est revenue quarante années en arrière"
23 septembre 2018 17:57, par MivilleLa Grèce n’est pas revenue 40 ans en arrière. Elle est revenue plutôt aux années 1940-45, celles de l’occupation par l’Europe unie d’alors, et presque à tous points de vue, dont celui du rationnement. Le moment où la Grèce eut le meilleur sort économique fut le régime des colonels, que toute un filmographie (Costa-Gravas, Mikis Theodorakis...) a poussé entraîné la bien-pensance à prendre pour un épisode néo-nazi ou encore un régime de bananes sud-américain. Le plus haut niveau de vie fut grec fut atteint de 1967 à 1974 : pour la première fois le petit travailleur n’eut plus à s’exiler en Amérique pour espérer donner une vie décente aux siens, niveau qu’il devait perdre très vite avec le retour en selle du clan Papandréou. Pilule rouge svp !
Le premier geste symbolique posé par le régime des colonels fut de déchirer sur la place Syntagme les IOU contractés envers les banques mondiales du régime "socialiste" Papandréou précédent et de boucler pour haute trahison dans un camp de concentration (sans mauvais traitements) les quelques milliers de personnes les plus responsables de s’être partagé l’assiette au beurre en pleine connaissance de cause en endettant le pays pour 99 ans : en effet la Grèce en est non pas à sa première mais à sa cinquième crise de dette et ce n’est pas la pire, c’est toujours le même scénario, le premier fut un endettement insortable pour payer l’indépendance, dette envers une banque juive londonienne grâce à laquelle le pays fut pillé de presque toutes ses sculptures.
Les autres mesures que le tout-Paris gauchisant jugea particulièrement barbares de ce régime furent d’obliger à la diffusion de musique nationale (en limitant la musique pop américaine à 5% au plus) sur les radios, d’interdire l’usage de la méthode globale à l’école une fois prouvé qu’elle formait des illettrés, d’interdire l’apprentissage des maths modernes aux enfants ne sachant pas calculer, d’interdire toute musique chantant la drogue ou composée par un drogué tout comme la drogue elle-même, d’interdire la dégaine hippie (cheveux tombants, jeans déchirés...) au même titre que l’uniforme turc ou soviétique ou cubain comme étant l’uniforme d’un pays ennemi voulant du mal à la Grèce, et d’obliger l’école à donner son enseignement en grec classique (kathareusousa). Malheureusement les gauchistes grecs, ne pouvant pas convaincre la masse de leur peuple (on est de gauche en Grèce par mépris des siens) courtisèrent Paris et New York avec le succès qu’on sait.