Michel Onfray ne sait pas lire son propre texte.
C’est ronflant, un somnifère à peine réveillé en sollicitant la complicité du lecteur sur l’homosexualité de Macron, des clins d’oeil qui aguichent vers rien.
Des petites blagues, et ensuite ?
Jamais, lorsqu’on est honnête, on ne sollicite une quelconque complicité des personnes à qui on s’adresse éventuellement, qu’on ne connaît pas, dans le but de dénigrer quelqu’un, avec les arguments d’une petite ado.
On élève l’auditeur ou le spectateur, on n’a pas besoin, afin d’exister soi-même, de chercher une quelconque complicité hasardeuse.
Lorsque tu entends Guy Debord lire ses propres textes, c’est évident.
J’avais entendu Philippe Sollers lire Debord, c’était ânonné.
Avant de lire Céline, je l’avais entendu en entretien.
J’ai dit "vas-y, ’faut le lire comme ça !"
J’ai joui.