Quand la Shoah s’invite au débat "Vegans VS Bouchers"...
16 octobre 2018 15:38, par RrexXLes vegans sont les idiots utiles du mondialisme en action. Le fait de s’attaquer frontalement à des traditions alimentaires (consommation de produits carnés) qui ont construit une identité au fil des siècles participe de la déconstruction de celle-ci. Pour la remplacer par quoi ?
"Buvez ceci est mon sang.." deviendrait "vous reprendrez bien un petit peu de lait de soja.."
Ce qui choque un être vivant normalement constitué n’est pas tant d’ingérer une bouchée de viande que d’imaginer le processus qui a conduit cette denrée sous sa fourchette.
"De la fourche à la fourchette" est aujourd’hui le principe de base de la sécurité alimentaire et de l’hygiène qui l’accompagne. Sauf que la fourche a disparu en ce qu’elle représente la paysannerie de nos parents. Il faut donner raison aux vegans et autres quand ils dénoncent la barbarie de certains lieux d’abattage, et plus encore le principe même de cet abattage industriel. Mais là encore et inconsciemment - ou pas - ils sont les idiots utiles de l’abattage rituel qu’on ne cesse d’interdire et qui perdure voire même s’épanouit au sein de ces structures pointées du doigt. On peut penser que pendant que l’on s’excite sur l’abattage industriel on en oublie la lame qui chaque jour égorge, pour plaire à un dieu vengeur, en toute impunité. Avec ne l’oublions pas un triple salto arrière et réception sur la caisse enregistreuse...
Les vegans sont des idiots utiles certes, mais ils ont raison de nous alerter sur ce qu’est devenue notre routine alimentaire. Une atrocité sans nom de cette tuerie de masse réglementée, pour satisfaire jusqu’à la nausée des besoins alimentaires démesurés qui finiront dans les poubelles de notre surconsommation. Ces déchets carnés proviennent de ces êtres vivants à qui la loi vient de reconnaître le statut d’êtres sensibles et qu’elle protège grace au manteau du bien-être animal face aux dérives du système.
Manger de la viande qu’on achète à un tiers ne devrait plus être un acte de consommation ordinaire. Il faudrait lui adjoindre une goutte de sacralité. Manger moins, manger en conscience. Augmenter le prix de cette denrée pour que survivent les bouchers maillons indispensables.
La traçabilité existante (origine de la bête etc..) qui doit normalement figurer sur le produit acheté, pourrait être complétée par l’image de l’animal vivant sur pied ainsi que celle de sa carcasse pendue au crochet en début de chaine d’abattage. Chiche ?
PS : les abattoirs je connais...