Affaire Binti : Alain Soral condamné pour s’être fait piéger !
27 octobre 2018 00:23, par SedetiamAppelons un chat, un chat.
Si tant est que l’on soit baptisé, voire même ondoyé, l’on appartient, si ce n’est à l’une des autres Églises chrétiennes, à celle catholique apostolique romaine, sous les bons auspices du Vatican (que l’on considère que le siège de Saint Pierre soit, pour l’heure, vacant ou pas, là n’est pas le sujet). L’on peut donc - à contrario des Évangéliste qui prodiguent le baptême aux adultes - être catholique malgré soi, avant même de professer sa foi.
Les affaires Finaly et Mortara (plus ancienne encore) en témoignent. À ces sujets d’ailleurs, l’anti-judaïsme de l’Église aura eu tôt fait d’être lui, baptisé, d’antisémitisme... Et bien voyons.
De la même manière, l’on peut se trouver sémite malgré soi : que l’on soit descendant de Sem par la matrilinéarité (que l’on pratique ou non la religion qui semble en découler), que l’on parle une langue sémitique ou que l’on soit né dans une région de locuteurs desdites langues sémitiques. Le converti ne l’étant pas malgré lui, s’entend.
Il s’avère que, malgré-moi, je suis l’un de ceux-là.
Je ne peux donc, à l’instar des méritants Gilad Atzmon ou de Norman Finkelstein et d’autres encore, être antisémite, signifiant, pour l’accusateur, d’avoir à renier les siens : cela n’aurait pas de sens.
Pour autant, à un degré extrêment moindre, je me sens appartenir par l’esprit, au mouvement calomnié par Ouest-France que l’on pourrait dès lors qualifier, pour son inversion des sens, de France à l’Ouest.
Si le sionisme s’entendait par la vision éthérée d’une Jérusalem céleste au gré de la pratique de quelques rites personnels de l’ordre de l’intime, cela ne (me) poserait aucun problème éthique. Devenu politique, le fait que ce poison s’insinue dans des affaires publiques qui concernent d’autres entités aux concepts différents me semble déjà une aberration mais, que cette idéologie condamne (à tous les maux possibles du panel) Pierpoljack, en asseyant sa dominance sur des thèmes ou des arguments parfois fallacieux, tout en accusant ce dernier d’antisémite, c’est le pompon.
En cela, et bien que j’ai d’autres chats à fouetter, si l’on me posait la question, je répondrais être « antisioniste », comme je suis anti-d’autres trucs.
Comme il m’est impossible d’être antisémite et qu’un certain professeur enseignait l’exactitude, l’affirmation d’Ouest-France qualifiant le mouvement est inexacte (au regard de la formule « si et seulement si »), là où un célèbre humoriste aurait conclu par la fonction « Faux, Nul ».